Ca y est, j’ai un nouveau jeu préféré sur Xbox One ! Alors que jusqu’à maintenant c’est Assassin’s Creed IV qui avait le droit au titre honorifique de « jeu préféré de Jo » sur la petite dernière de Microsoft, j’ai récemment craqué pour Dead Rising 3 que j’ai depuis retourné dans tous les sens ! Notre histoire d’amour a commencé tout simplement, un jour de décuvage intensif. Les matchs de FIFA étant trop nerveux pour un homme dans l’état où je me trouvais, je me décide à télécharger un jeu directement sur le Xbox Live, et mon dévolu se jette naturellement sur le jeu de Capcom après avoir tâté une démo prometteuse quelques jours plus tôt. Bon, après il m’a fallu environ 5 ou 6 heures pour télécharger les quelques 25 Go du titre, mais bon on fait avec…
La première chose à savoir c’est que le jeu est exclusif à la Xbox One. Et on tient là un véritable jeu next gen à mon sens, qui fait office de vitrine technologique aussi bien que peut le faire Ryse (que je n’ai pas encore essayé, mais c’est le retour qu’on a principalement concernant le titre). Graphiquement, Dead Rising 3 n’est pas une tuerie, non. Il est très beau, c’est indéniable, mais pas de quoi se décoller la rétine. En revanche, ce qui impressionne, ce sont les centaines, que dis-je les milliers de zombies qui s’entassent dans les rues de Los Perdidos, la ville fictive du jeu. Sérieusement, c’est vraiment bluffant et il n’est pas rare pour peu qu’on récupère une arme ou un véhicule meurtriers d’enchaîner des combos à plus de 200 ou 300 zombies tués, mon record personnel étant d’un peu moins de 900 victimes d’une traite !
Il faut dire que tout dans la ville du jeu est prétexte à écraser, découper, brûler, électrocuter, éviscérer, j’en passe et des meilleurs. Si plus ou moins tous les objets que l’on voit peuvent être utilisés pour frapper les hordes de zombies, la partie la plus intéressante réside dans les combos d’armes, qui prennent une place encore plus importante que dans le deuxième opus. Pas besoin de se rendre dans un atelier désormais, il suffit d’avoir récupéré l’un des 103 plans du jeu et d’être équipé des deux armes en question pour pouvoir les combiner et en créer une nouvelle. L’exemple le plus classique est de mixer une batte avec des clous pour obtenir une batte cloutée, mais il s’agit là de l’un des résultats les plus basiques que l’on puisse obtenir. Certaines armes demandent par ailleurs de combiner une arme combo avec d’autres objets pour obtenir des choses encore plus folles, comme la Faucheuse Ultime par exemple, mélange de faucilles enflammées auquel on ajoute des têtes de mort explosives capables de décimer la population d’un pays en quelques attaques tournoyantes. Si la plupart des combinaisons du début de jeu restent « réalistes », la fin du jeu voit arriver son lot d’armes loufoques comme les sabres lasers (le Retour du Jedi rpz) parmi d’autres. Idem pour les véhicules qu’il est possible de combiner entre eux pour obtenir des choses incroyables !
A part ça, le concept du jeu reste toujours le même, à savoir survivre à l’infection et parvenir à s’échapper de la ville avant la fin d’un compte à rebours de six jours avant l’heure H, celle où une grosse bombe viendra raser toute la ville. On a donc une trame principale plutôt sympathique, mais surtout des quêtes secondaires qui proposent des personnages haut en couleur. Mention spéciale, comme d’habitude, aux psychopathes complètement déjantés qui resteront dans les annales du JV. Concrètement, j’ai effectué mon premier run du jeu en une grosse dizaine d’heures sans trop m’occuper des survivants, simplement en alternant entre avancée dans l’histoire, moments de kiff où je déglingue des zombies à la pelle et recherche de quelques plans pour créer de nouvelles armes. S’il est possible de tout faire en un seul passage, je conseille de le faire en deux fois, le second run étant clairement jouissif avec un perso évolué aux compétences de ouf. On a un sentiment de toute puissance absolument génial, et le plaisir de visiter la ville pour découvrir ses secrets (il faut trouver des plans, mais aussi des statuettes de Frank West, des fins tragiques pour certains habitants et des haut-parleurs à détruire aux 4 coins de la ville) est encore plus présent la seconde fois. Si cela ne vous suffit pas à atteindre le score de 100.004 zombies (c’est le nombre de zombies à tuer pour débloquer le succès lié, même si certaines choses vous occuperont encore un peu plus longtemps) un mode Cauchemar existe, proposant une difficulté revue à la hausse. Je ne l’ai pas encore essayé mais je compte bien sur mon cher ami Kokobenko pour plonger avec moi dans l’aventure en coop’. Car oui, la coopération est au menu avec la possibilité pour un second joueur de prendre le contrôle de Dick. Du fun en barre au carré, en somme.
En définitive, Dead Rising 3 aura su me séduire du début jusqu’à la fin. Sérieusement, je ne me lasse pas de fracasser du zombie dans une ambiance aussi délirante. Je n’arrête pas de me surprendre à créer de nouvelles armes incroyables, à coller des combos de fou, à découvrir chaque nouvel endroit. Et depuis qu’on joue en coopération avec un pote, c’est encore meilleur ! Un immanquable de la Xbox One, à essayer d’urgence ! Même pour ceux qui découvriraient la série avec cet épisode !
Et encore une fois, si vous voulez me rejoindre sur le jeu, n’hésitez surtout pas ! Mon Gamertag est juste ici : Jo la Terrasse.