Sortez les maillots de bain, les serviettes de plages, les lunettes de soleil et la crème solaire ! Les vacances d’été commencent ! Ou pas…
Bon, si vous ne pouvez pas partir en vacances cet été et que Paris Plage ne vous enchante pas plus que moi, vous risquez de vite vous sentir désœuvrés. Et c’est toujours dans ces moment-là qu’on se dit : « Tiens, j’ai bien envie de me mater une série qui parle de… vampires / super-héros / flics / politique / droit / etc. ». Et puis souvent, la flemme prend le dessus et on renonce à se lancer à la recherche de LA série qui nous fait vraiment envie et on se retrouve à zapper comme un zombie sur des chaînes-dont-on-ne-prononcera-pas-le-nom. D’habitude, c’est parce que quand vous rentrez du boulot, vous avez tout juste la force de faire quelques clics et de vous traîner jusqu’au canapé le plus proche. Mais là c’est pire. C’est l’été ! Que dis-je, c’est la canicule ! Il fait bien trop chaud pour passer des plombs à chercher la série de vos rêves. Misère…
Pas d’inquiétude ! Conso-Mag (qui est super cool et qui vous adore) arrive à la rescousse. Cet été, je vous propose de faire pour vous une sélection de séries par genre, de manière à satisfaire vos envies du moment.
Et comme je suis un peu biaisée, je commence par les séries qui parlent de droit (oui, 5 années de droit, ça marque). Donc voilà le top 5 des meilleures séries qui parlent de droit (mais qui ne parlent pas que de ça non plus, heureusement).
Ally McBeal
Quand on prononce les mots « séries » et « droit » dans une même phrase, c’est comme une formule magique, il y a toujours Ally McBeal qui apparaît subitement. Il faut dire que cette série, c’est un peu un classique du genre et elle a rencontré un certain succès (la série date de la fin des années 90 et a duré sur 5 saisons). Du coup, il fallait en parler, pas le choix. Le fil conducteur de cette série comique et délurée, c’est la situation amoureuse d’Ally McBeal (incarnée par Calista Flockhart), une jolie blonde un peu (beaucoup) névrosée qui bosse pour une firme d’avocats à Boston. A chaque épisode, il y a de nouvelles affaires légales à traiter (sur des sujets très variés) et de belles plaidoiries déclamées devant le juge par la brillante Ally McBeal ou ses collègues déjantés (ça, c’est pour le plaisir des juristes ou des amateurs de beaux discours), mais surtout il y a des tonnes de rebondissements amoureux, de gaffes, de gags et de disputes amusantes en interne entre les avocats (et ça, ça plait à tout le monde). Il faut aussi savoir que Robert Downey Jr y a joué dans la saison 4 (et en a fait une des meilleures saisons de la série). Un grand classique des séries-addicts.
Suits
Cette série géniale (probablement de loin la meilleure quand on parle de séries autour du droit), Jonathan vous en a déjà parlé (vous pouvez aller lire son excellente critique ici). L’histoire se déroule également dans une firme d’avocats, mais cette fois-ci on est à New-York et on y parle exclusivement droit des sociétés, et surtout c’est la guerre : course contre la montre pour satisfaire le client du jour, négociations musclées, magouilles légales, bagarres internes, chantage plus ou moins avoué et autres supercheries, le tout dans un costard de gentleman toujours impeccable (d’où le titre Suits, qui veut dire costume) et avec une répartie d’enfer (et un charme fou). On est chez Les Experts version avocats. On rentre dans ce milieu huppé via le personnage de Mike qui joue les avocats sans être passé par la case diplôme et qui exerce donc en toute illégalité (mais avec grande efficacité) sous la conduite d’un mentor méga charismatique et sans pitié, Harvey. Rajoutez à ce duo hyperactif Donna, la secrétaire épatante d’Harvey, et Louis, son sournois rival jaloux qu’on adore détester. Une série qui n’en finit pas de détonner (la saison 5 est actuellement en cours).
How to get away with murder
Cette série est décrite par beaucoup comme addictive et je peux vous avouer qu’ils n’ont pas tort ! Wes (Alfred Enoch, qui a joué dans Harry Potter), Connor (Jack Falahee, la révélation de la série), Michaela, Asher et Laurel sont 5 brillants étudiants en droit qui suivent le cours de pénal de l’avocate Annalise Keating intitulé How to get away with murder (Comment éviter la prison après avoir commis un meurtre). Parce qu’ils sont les plus prometteurs, Annalise les choisit pour venir travailler au sein de son cabinet où elle prend en charge la défense de criminels. La petite bande est très compétitive, chacun d’entre eux veut prouver sa valeur auprès de l’intimidante et redoutable avocate. Dès le premier épisode, on comprend (via des projections dans l’avenir type flashback) que quelque chose de grave et d’irrémédiable va se passer une nuit et que les étudiants vont devoir mettre en pratique ce qu’ils ont appris s’ils ne veulent pas eux-mêmes finir en prison. Chaque épisode nous en dévoile un peu plus sur ce qu’il s’est passé cette nuit-là et pourquoi. Le rythme est soutenu, le mystère est bien entretenu, les personnages ont des personnalités intéressantes (en particulier Annalise, incarnée à merveille par Viola Davis) et il y a une véritable intrigue tout le long de la saison. Vivement la saison 2 !
Bad Judge
Ici, on part sur du format court (une vingtaine de minutes seulement par épisode) et peu de continuité dans l’histoire. Chaque épisode de cette série comique raconte une anecdote différente de la vie quotidienne d’une juge atypique de Los Angeles, incarnée par Kate Walsh (que l’on connaît déjà grâce à son rôle récurrent dans Grey’s Anatomy et au spin-off Private Practice dans lequel elle tenait le rôle principal). Rebecca Wright ne ressemble pas du tout à l’idée qu’on se fait d’une juge respectable. D’ailleurs, sous sa robe de juge, c’est plutôt décolleté et mini-jupe. Elle arrive à la Cour casque sur les oreilles ou avec une gueule de bois magistrale. Elle conduit un van pourri. Dans sa vie privée, ce n’est pas mieux. Les mecs défilent les uns après les autres et c’est exactement ce que Rebecca veut. Parmi ses prétendants, on retrouve entre autres le psychiatre Gary Boyd qui est parfois appelé à témoigner à la barre dans certains procès (c’est l’acteur Ryan Hansen alias Dick Casablancas dans Veronica Mars qui l’interprète). Bref, Rebecca n’est pas prête à se poser et préfère profiter de la vie comme une ado. Pourtant, ça ne l’empêche pas de faire du bon boulot et de faire honneur à la justice. Une série divertissante qui comble bien l’ennui.
Better Call Saul
Si étiez fan de Breaking Bad, vous savez de quoi je parle avec « Better call Saul », le fameux slogan commercial de Saul Goodman (Bob Odenkirk), l’avocat corrompu de Jesse Pinkman (Aaron Paul) et Walter White (Bryan Cranston) dans la célèbre série. Better Call Saul est donc le spin-off qui raconte le parcours sinueux de cet avocat/escroc avant sa rencontre avec les deux fabricants de drogue. Autre personnage mythique de Breaking Bad que l’on retrouve à ses côtés dans le spin-off : Mike (Jonathan Banks), l’homme de confiance du méticuleux trafiquant de drogue Gus. Les évènements de Better Call Saul se déroulent 6 ans avant ceux de Breaking Bad. A cette époque, Saul Goodman n’était pas du tout l’avocat que l’on connaît (déjà, il s’appelait Jimmy McGill, sa vie professionnelle était un véritable désert et sa vie privée était encore pire). Quant à Mike, il n’avait pas encore rejoint le camp des criminels. Chaque épisode de ce prequel nous en apprend donc un peu plus sur ces deux personnages, que l’on ne connaissait finalement pas tant que ça. On découvre leur passé (parfois surprenant) et leur face cachée.
http://www.youtube.com/watch?v=zjtu-4zEQrs
Vous en auriez mis d’autres dans le top 5 ?