Lorsqu’un bébé vient de naître, c’est un moment merveilleux non seulement pour la maman, mais aussi pour son entourage. Maman et bébé croulent alors sous des tonnes de cadeaux. Certains de ces cadeaux bébé ne sont pourtant pas toujours les bienvenus, c’est le cas du collier d’ambre que l’on utilise, généralement à bon escient croyons nous, pour prévenir les douleurs des poussées dentaires chez le bébé.

Une enquête démontre la dangerosité des colliers d’ambre pour enfant

Parents, attention, il est dangereux de mettre autour du cou un collier à un bébé. Ce sont en tous les cas les mises en garde de la DGCCRF, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Une étude, établie et publiée le 18 mai met en exergue les risques d’étranglement, de strangulation et de suffocation chez le bébé qui porterait un tel collier. Offrir un collier d’ambre à bébé n’est donc résolument pas un cadeau pour une naissance à faire.

La répression des fraudes a d’ailleurs mené sa propre enquête dans une centaine d’établissements revendeurs de colliers d’ambre, tels que des grossistes, des commerçants au détail, des supermarchés, des bijouteries, voire même des sites internet de revente de bijoux. L’objectif de cette enquête était de montrer que le fermoir du collier d’ambre ne cédait pas toujours (voire que très rarement) en cas de traction prononcée.

Parents, restez sur vos gardes !

Ainsi, le résultat de l’enquête montre que, sur 32 produits testés, plus de 87 % d’entre eux s’étaient avérés dangereux pour les bébés, soit 28 colliers sur les 32 colliers testés. Ce type de collier étant fabriqué de manière artisanale en Pologne et en Lituanie, on comprend mieux alors que leur qualité laisse à désirer, la réglementation en la matière dans ces pays n’étant elle, pas réellement appliquée.

Du côté du produit en lui-même, seul 50 % d’entre eux qui ont été analysé durant l’enquête affichent un avertissement de sécurité sur les risques qu’encourt l’enfant à porter un tel collier. Certains colliers allant même jusqu’à vanter des effets supposés antibactériens et antis inflammatoires via des mentions mensongères « testés et validés par le laboratoire de la répression des fraudes ». Les consommateurs ne sont, à ce jour, que très peu informés de la dangerosité de ce type d’article en vente pour les enfants. Pourtant, en 2011, ils avaient déjà été alertés par la DGCCRF devant un tel niveau de dangerosité qui reste d’ailleurs toujours aussi présent aujourd’hui.

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