Charlie Goldwyn est avocat dans un grand cabinet de New-York, acharné dans son travail. La mort de sa femme Mira, deux ans auparavant, n’a fait que renforcer cet acharnement au boulot, au détriment de son fils Caleb, âgé de 5 ans.
Au cours d’une soirée où il a un peu trop bu, Charlie fait une erreur professionnelle qui lui coûtera son travail tant aimé. Au départ complètement effondré de cette situation et apeuré de devoir gérer seul son petit bonhomme, Charlie se découvre peu à peu un vrai rôle de papa!
Et là, quelle leçon de vie on prend ! On ressent par moments de la compassion pour ce papa adorable, tout en ayant parfois envie de le prendre par les épaules et de le secouer, en lui criant : « Bouge toi !!! ».
Dès les premières pages de ce livre, l’auteure nous entraîne dans le monde de ce papa paumé et de son gamin quelque peu excentrique mais si attachant. On a vraiment du mal à lâcher l’histoire tant on est impatient d’en connaître la suite. Comment un tel maniaque du boulot va-t-il réussir à gérer sa nouvelle situation ? Comment va-t-il gérer les exigences particulières de son fils et ses copains imaginaires ? Comment va-t-il surmonter la douleur qu’il ressent depuis deux ans et assumer le regard des autres, tant concernant sa faute professionnelle que l’attitude de Caleb. Comment répondre à ses drôles de questions ?
A travers ce livre, et sans tomber dans les clichés de la monoparentalité, Cristina Alger nous dresse un très joli portrait fort émouvant d’un papa assumant seul (ou presque) sa progéniture, le portrait d’un père qui prend conscience au fur et à mesure qu’être papa peut aussi être un métier formidable. Elle nous emmène tout droit vers les déboires que peut rencontrer un homme qui doit s’improviser père attentionné du jour au lendemain, en y mêlant tour à tour compassion, amour, humour …
Ajoutez à cela une très belle histoire familiale et, sincèrement, vous dévorerez ce livre en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.