Pour Cyrielle, comme pour des millions de français, chaque mardi, c’est Harry Potter. Pour Matt, c’est un mélodrame fantastique, un film de monstre romantique, qui emporte son choix. En ce mois de mai, nos rédacteurs ont fait le choix du fantastique !
Cyrielle : La saga Harry Potter
Tout d’abord, cette musique de John Williams, si connue, tant attendue… Elle nous emporte tout de suite dans les souvenirs d’il y a presqu’une vingtaine d’année, quand les premiers films du jeune sorcier nous ensorcèlent pour la première fois. Avec chance, TF1 nous propose justement de revoir toute la saga d’Harry Potter tous les mardis soir à 21h.
Pour ceux qui ont grandi avec Harry, comme moi, et je crois, beaucoup d’entre nous, revoir ces images est assez époustouflant ! A l’heure où les séries défilent sur de nombreux sites de streaming online, cette saga reste étonnamment différente des autres et captive l’attention des petits et grands.
Cette saga raconte l’histoire magique d’un jeune orphelin qui découvre qu’il est le fils de deux sorciers bien connus. A l’âge de douze ans, il entre à Poudlard, l’école des sorciers. Là-bas, il se fait deux amis, Ron et Hermione avec qui il va vivre de nombreuses aventures durant les sept films. Harry Potter est célèbre auprès des sorciers car il est le seul et unique qui a vaincu, alors qu’il n’était qu’un bébé, le sorcier le plus redoutable… « Celui-Dont-On-Ne-Prononce-Pas-Le-Nom ». Cet ennemi juré est celui qui effraie tout le monde, à part le jeune sorcier Harry qui ferait tout pour venger la mort de ses parents causée par « Vous-Savez-Qui ». Je n’en dis pas plus car les films, basés sur les livres de J.K Rowling, réservent bien des surprises et des frissons à partager en famille ou entre amis !
Matt : La forme de l’eau, de Guillermo Del Toro
Oscar du meilleur film en 2018, La forme de l’eau est une petite merveille du cinéma fantastique. Un conte gothique qui mêle poésie, naïveté assumée, tolérance et humanisme, avec, en toile de fond, un amour fantastique, impossible. La Belle et la Bête réinventé en film de monstre sous la direction élégante de Guillermo Del Toro.
La Forme de l’eau, c’est l’histoire d’une rencontre en pleine période de Guerre Froide. Elisa modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, solitaire et isolée car muette, va voir sa vie basculer, lorqu’elle et sa colègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres. Dans un bassin se cache un monstre. C’est alors le début d’une romance onirique, interdite, qui débute.
La forme de l’eau est une ode à la différence, une parabole fantastique, d’une beauté à couper le souffle. La mise en scène est pointilleuse, précise, toujours juste. La photographie mêle avec harmonie le bleu au vert dans un rendu élégant. La caméra, comme cette forme au fond de l’eau, est en perpétuel mouvement donnant un rythme au récit, comme un ballet féérique entre deux êtres qui se retrouvent dans leur différence. Car oui, ce film est bien un hymne à la tolérance qui pose la question : et si en définitive, le vrai monstre, c’était l’Homme ? D’ors et déjà un classique du cinéma américain.