Inferno, un des nombreux chefs-d’œuvre de Dan Brown ! Habituée à lire ses romans, j’ai toujours été émerveillée par les pouvoirs que Dan Brown avait. Par exemple, le fait de nous faire visiter chaque lieu avec minutie sans pour autant nous ennuyer, de renverser des situations de manière plus que surprenante, ou encore de nous entraîner dans des courses poursuites toujours plus spectaculaires les unes que les autres ! Toujours émerveillée sauf pour son dernier livre qui m’a fortement déplu : Le symbole perdu. Mais ça, c’est une autre histoire.
Ainsi j’avais un peu peur de retrouver « Le symbole perdu version Italie ». C’est-à-dire avec une chute totalement prévisible, un enjeu assez idiot, un méchant trop stéréotypé. Enfin bref, le genre de livre qui vous ennuie énormément ! (600 pages d’ennui… je vous laisse imaginer le calvaire !).
Eh bien figurez-vous que j’ai enfin pu retrouver mon Dan Brown, celui qui m’émerveillait grâce à ces thrillers tels que Da Vinci Code ou même Forteresse Digitale, Anges & Démons et Deception Point. Magnifiquement bien construit, Inferno repose sur une intrigue totalement réelle, actuelle, prouvée et qui ne peut que nous interroger sur les intentions du « méchant », afin de savoir si celles-ci sont réellement « méchantes », ou non.
L’histoire commence par un réveil de Robert Langdon à l’hôpital à Florence, le très fameux professeur de symbologie à Harvard. Suite à une perte de mémoire, il devra suivre et faire confiance à une jeune femme, Sienna Brooks pour qu’ensemble, ils puissent décoder un message, résoudre une enquête, tout en étant poursuivis, afin de sauver l’humanité d’un génie scientifique aux intentions douteuses. On nous conduit ainsi à travers Florence, pour nous faire découvrir cette magnifique ville aux histoires étonnantes, en nous entraînant dans le même temps dans une course poursuite tout à fait haletante. Mêlant Dante, sa Divine comédie et architecture florentine, Dan Brown nous fait divinement bien voyager tout en restant assis, confortablement, dans notre canapé.