Nouveau rendez-vous mensuel pour la rédaction, avec les coups de coeur du mois passé. Chaque membre de la team nous offre son avis sur un titre qui lui a plu, sur lequel il a passé un bon moment. Un coup de projecteur sur des jeux parfois très connus, parfois plus confidentiels.
Pour cette première édition, on n’a pas fait spécialement dans la dentelle, comme vous pouvez le voir.
God of War – Matt
Confinement oblige, et comme je n’ai seulement la PS4 que depuis quelques mois, j’ai eu un peu plus de temps pour rattraper mon retard sur les pépites de la console. Je me suis alors lancé dans God of War, sorte de reboot de la célèbre trilogie dont les épisodes se sont étalés entre la PS2 et la PS3 et qui mettait en scène Kratos, dieu grec, dans un univers mythologique emprunté à la Grèce antique.
A nouvelle console Sony, nouveau God of War. Et pour ce nouvel opus, l’équipe de Santa Monica Studio a eu l’idée bien heureuse de revoir en intégralité sa licence. Exit donc la Grèce anthique et place à un univers inspiré de la mythologie nordique. Dans ce jeu, on découvre un Kratos taiseux, à l’écart des dieux, et qui cherche, avec son fils Atreus à ses côtés, à trouver une nouvelle raison d’être. Suite à la mort de la femme de Kratos, Père et fils vont alors se lancer dans une quête initiatique faisant la part belle à une narration mêlant émotion, un zeste d’humour et une brutalité exacerbée, le tout en plan-séquence. Le jeu oscille alors entre passages teintés d’émotions et moments épiques, tout en creusant la personnalité de Kratos et en le rendant plus humain de par sa relation avec Atreus.
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Et qui dit nouvel univers, dit nouveau bestiaire et nouveaux dieux. Notre héros évolue dans le royaume d’Odin et plus particulièrement à Midgar (même si d’autres mondes seront à débloquer par la suite) dans un quasi open-world magnifique et détaillé (l’un des plus beaux de la PS4). Entre une quête principale riche empli d’une multitude de quêtes annexes, il y a de quoi passer de longues heures de jeu dans God Of War. Fini aussi le style Beat-em All et place à un gameplay plus orienté aventure teinté de RPG qui sied à merveille aux combats à la fois pêchus et violents. Jamais je ne me suis senti aussi puissant en incarnant un personnage de jeux vidéo ! Une aventure incroyablement généreuse qui repense la saga sans toutefois faire table rase du passé. On en redemande !
Assassin’s Creed Odyssey – Jonathan
J’ai été pendant très longtemps un énorme fan de la licence Assassin’s Creed, ne manquant pour rien au monde la sortie d’un nouvel épisode. Toutefois, comme pour beaucoup de joueurs, ce sentiment s’est peu à peu estompé après qu’Ubisoft ait un peu trop tiré sur la corde et épuisé progressivement le filon, proposant des titres trop nombreux et à la qualité parfois moindre.
Mon amour pour la saga s’était envolé, faisant place à une affection certaine, souvenir des moments passés ensemble. C’est dans ces conditions que j’ai découvert sur le tard cet Assassin’s Creed Odyssey, qui trônait dans ma pile de jeux à faire depuis de longs mois, impatient d’être dévoré. Le hasard des choses fait que, deux ans avant le début du confinement, nous étions partis en croisière dans les îles grecques et que Facebook et Google n’ont pas manqué de rappeler ces moments à mes bons souvenirs à grands coups de pushs.
C’est ainsi la nostalgie des couleurs de Santorin et des senteurs d’Athènes qui m’a poussé dans cette aventure. C’est l’amour retrouvé pour la saga qui m’aura ensuite fait y rester et passer plus d’une soixantaine d’heures. AC Odyssey est une petite merveille, un véritable bijoux vidéoludique comme on aimerait pouvoir en découvrir plus souvent. Véritable plongeon dans la Grèce antique, l’aventure nous fait découvrir un monde incroyable, nous faisant voyager à cheval ou en bateaux aux confins de terres mythiques, berceau de tant de contes et légendes. On y entend parler des Dieux, des créatures mythologiques les plus célèbres, des noms chantants qui, aujourd’hui encore, enivrent les amoureux d’escapades ensoleillées.
AC Odyssey dispose d’un cadre incroyable, au service d’une histoire intéressante, bien racontée et extrêmement dense. Les différentes activités qu’il est possible d’accomplir sont toutes intéressantes, les quêtes annexes ne le sont pas tant que cela, et les possibilités nombreuses.
Cet épisode m’aura – une fois de plus – réconcilié avec la saga, et il me tarde de pouvoir m’y replonger !
Horizon : Zero Dawn – Almaze
Sorti en 2017 sur PS4, Horizon Zero Dawn s’est vendu à plus de 7 millions d’exemplaires. Horizon Zero Dawn est un action RPG avec un monde ouvert, une histoire principale et des quêtes secondaires. L’histoire se déroule plusieurs centaines d’années après notre époque, mais les humains évoluent dans un monde où la nature a repris ses droits. Dépossédés de toute technologie moderne, ils sont menacés par des machines hostiles qui habitent le monde. Vous incarnez Aloy, jeune femme de la tribu des Nora rejetée par ses pairs. Au fur et à mesure, vous découvrirez ce qui est arrivé à notre génération d’humains (“the Old Ones”) et comment on en est arrivés là.
Si le scénario est captivant, les quêtes secondaires le sont tout autant et apportent un niveau de lecture supplémentaire. Niveau gameplay, vous aurez à votre disposition un grand nombre d’armes qui laissent une certaine liberté quant au style de jeu que vous préférez. Les ennemis offrent un niveau de challenge très satisfaisant, et les boss sauront vous faire sortir de votre zone de confort – du moins, en mode difficile.
Mais le vrai point fort de Horizon, c’est la beauté de l’univers : des montagne enneigées à la jungle luxuriante en passant par des paysages rocailleux, tout y est soigné dans les moindres détails. Plaisir coupable : grimper en hauteur et s’attarder un instant à contempler les environs.
Personnellement, j’ai tellement aimé y jouer que j’ai tenté de le faire durer le plus longtemps possible, et je suis un peu triste de l’avoir fini.
Et vous, vous avez joué à quoi ce mois-ci ? Dites-nous tout dans les commentaires de l’article ou sur les réseaux sociaux.