Quasiment 15 ans après la sortie du dernier volet de la saga des Jurassic Park, nos vilains dinosaures sont de retour sur le grand écran. Et, s’il est une chose bien risquée dans le cinéma, c’est de reprendre une saga longtemps après l’avoir abandonnée. Dans le cinéma français, on peut citer la récente et catastrophique suite des Bronzés. Au niveau des blockbuster, c’est la suite de Star Wars qui fait trépigner d’impatience les fans. Si Jurassic World reste un bon film, mes attentes étaient telles que je suis obligé d’être un petit peu déçu.
Vingt-deux ans après l’ouverture de Jurassic World, plus grand parc à thème du monde, les scientifiques employés ont crée une espèce hybride, nouvelle attraction pour attirer toujours plus de public. Néanmoins, cette espèce génétiquement modifiée devient rapidement hors de contrôle et va vite semer la panique dans le parc. Claire Dearing, responsable de cela, va alors se tourner vers Owen Grady, dompteur de Velociraptors sur le parc, pour tenter de reprendre en main la situation … et surtout pour sauver ses neveux, qui étaient venus en vacances pour profiter du parc, mais qui vont se retrouver en danger face à cette espèce unique.
Au niveau du synopsis de base, c’est plutôt bien trouvé et rondement ficelé. Le seul hic, c’est que devant le film, tout ce qui va se passer ensuite devient rapidement prévisible. Je vous l’accorde, ce n’est pas le genre de films que l’on va voir pour être forcément surpris … n’empêche que j’aurais aimé l’être un petit peu. C’est plus le genre de films que l’on va voir pour passer un bon moment en débranchant son cerveau et pour lequel on profite des effets spéciaux. Quelques répliques humoristiques bien senties m’ont aussi bien fait rire.
Les effets spéciaux, parlons-en. Je m’attendais à du lourd, c’est pourquoi je suis allé le voir en 3D. Et bien ce n’était pas nécessaire. Les images sont belles, les dinosaures très bien faits, on sent le travail et le budget mis dans le film. Mais vous pouvez en profiter tout autant sans pour autant aller le voir en 3D.
Concernant le casting, on ne relève pas de super grosse star, bien que les acteurs soient un minimum connu (c’était obligé pour un blockbuster de la sorte). Chris Pratt (Les Gardiens de la Galaxie) tient le rôle principal aux côtés de Bryce Dallas Howard (Gwen Stacy dans Spider-Man 3, Victoria dans Twilight ou encore Hilly Holbrook dans La couleur des sentiments). On peut aussi noter le petit rôle que tient Omar Sy, et ça, ça fait plaisir !
Jurassic World, c’est plus un retour aux sources pour les personnes qui ont grandi avec Jurassic Park, les fans de l’univers. C’est en grande partie pour cela que le film a réalisé le meilleur démarrage de l’histoire du cinéma et le milliard de dollars de recettes en 13 jours de projection.