Vous est-il déjà arrivé d’en avoir marre? De vouloir juste vous enfermer dans une pièce pleine de plantes, sous une couette, avec un chocolat chaud et un livre?
Moi, cela m’est arrivé aujourd’hui et le livre que j’ai choisi, entre la myriade de livres qui peuplent ma table de nuit, est celui de La Chambre aux Papillons de Lucinda Riley. Est-ce pour son titre à la fois romantique et léger? Ou car c’est une personne chère qui me l’a offert? Qui sait? Le plus important est que je peux aujourd’hui écrire dessus car ce livre est impressionnant.
Il relate l’histoire de Posy, entremêlant l’époque de la guerre et des temps modernes. Posy est une femme forte, indépendante et avec une forte envie de voir la vie du bon côté. A presque soixante-dix ans, elle se fait à l’idée de devoir revendre l’énorme propriété qui est dans sa famille depuis deux siècles. Elle y est née et y a vécu son enfance. Le jour où elle a fondé sa famille avec son mari Jonny et ses deux fils Nick et Sam, elle est revenue dans cette demeure. Malheureusement, Jonny est décédé à la guerre et elle est restée veuve avec ses deux fils. Son projet de transformer la demeure fût mis de côté pour s’occuper de ses enfants et son héritage y passa, ainsi que dans son jardin. Il faut savoir que Posy est passionné par la nature depuis toute petite, passion qui fût éveillée par son propre père. Enfin, je n’en dis pas plus car c’est dans cet endroit qu’un jour ré-apparaît son amour d’enfance, ainsi qu’avec tous les sentiments échoués depuis lors…
Lucinda Riley est une autrice pleine de talents et c’est donc avec beaucoup de regrets que j’appris son décès en 2021. Née en Irlande et après une carrière d’actrice au théâtre, au cinéma et à la télévision, les mots qu’elle écrit sont pleins d’expérience, de goûts et d’odeurs. Il arrive à beaucoup de moments de ses livres qu’on décolle complètement de l’endroit où on se trouve pour se retrouver sur une plage anglaise, les cheveux balayés par le vent et l’odeur de la mer nous recouvrant le corps.
Ce livre se dévore en quelques jours et nous garde le suspens jusqu’à la fin, comme le fait si bien Lucinda Riley dans la plupart de ses écrits.