Mario travaille à Madrid au bureau des objets trouvés. Un jour, on lui remet une valise trouvée au fond d’une rivière.
À l’intérieur, Mario trouve des vêtements et des ossements d’enfants.
La police n’étant pas résolue à enquêter, il décide alors de mener ses propres recherches, au péril de sa vie.
Intrigue glaçante
La vie de Mario, employé de l’officine des objets trouvés de sa ville d’Espagne, est totalement bouleversée quand il découvre cette macabre mallette.
Son personnage est d’ailleurs des plus intéressants et complexes, incarné à merveille par Alvaro Morte, le fameux professeur de La Casa de Papel.
On aurait d’ailleurs apprécié que ce personnage soit davantage approfondi et révélé, notamment concernant un élément de son passé qui reste flou et dont on ne nous délivre pas vraiment la vérité.
Pourtant, on aurait eu le temps pour cela, le film ayant tendance à traîner en longueur durant toute sa première moitié.
L’intrigue de base est rapidement délaissée, avec un dénouement d’ailleurs un peu expéditif, au profit d’une intrigue parallèle qui sera finalement principale.
À tout cela s’ajoute une histoire d’amour, mais étant peu travaillée et développée, cette dernière est un peu un cheveu sur la soupe.
Même si on regrette ces quelques incohérences au niveau scénario, les performances des acteurs sont remarquables, notamment pour le personnage de Mario.
Le film nous tient en haleine avec un suspens véritable et une tension palpable du début à la fin.
La proposition est originale et La Maleta ne manquera pas de faire vibrer quiconque entrera en salle de cinéma !
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