Le 21ème tome de Largo Winch est arrivé ! C’est un double soulagement pour tous les amateurs de la bande-dessinée mythique. Voilà pourquoi…
Il y a deux ans, lors de la présentation du 20ème album et alors que la série fêtait ses 25 printemps, le scénariste Jean Van Hamme annonçait arrêter Largo Winch, suscitant la surprise et l’émoi chez les fans inconditionnels du milliardaire en blue jeans et baskets. C’était sans compter sur l’attachement au personnage de son dessinateur Philippe Francq qui s’est alors mis en quête d’un scénariste pour continuer à imaginer les aventures de Largo. Le simple fait de revoir sur les étals des librairies ce héros qu’on craignait injustement parti trop tôt est donc un premier soulagement.
Le second tient évidemment à la qualité de « l’étoile du matin ». Succéder à Jean Van Hamme n’était pas chose facile et, ne le cachons pas, les doutes sur la crédibilité d’Éric Giacometti en tant que scénariste existaient bel et bien à la sortie de ce nouveau tome. Seulement voilà, en reprenant parfaitement le flambeau laissé allumé par Van Hamme, Giacometti démontre qu’il a les capacités d’offrir à Largo Winch de nouvelles belles années. Second soulagement des fans.
Dans « l’étoile du matin », c’est aux prises avec la finance folle, celle qui échappe à tout contrôle, que va se retrouver notre héros. Faisant face au trading à haute fréquence et aux opérations boursières de masse passées en quelques millièmes de seconde par des ordinateurs surpuissants, Largo Winch se rend compte que son empire est dans le viseur des gendarmes de la finance internationale. Un nouvel ennemi se dresse devant lui, les maîtres occultes de la finance internationale.
Attaque de fourgon sur des flancs de montagne enneigés, course-poursuite dans la jungle d’Amérique latine, sombres négociations sur les rives de la Néva, … Ce nouvel opus conserve toute la saveur qu’on connaissait à la série. Mêlant à la perfection l’économie à l’action et l’humour à l’intrigue, « ‘L’étoile du matin » n’a pas à pâlir face aux albums qui l’ont précédé. En apportant une touche personnelle discrète mais efficace et en ancrant un peu plus Largo Winch dans la réalité de l’économie actuelle, Éric Giacometti réussit un pari qui était loin d’être gagné d’avance. Il est en cela bien aidé par les dessins d’un Philippe Francq plus affûté que jamais.
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