La dernière comédie de Cécilia Rouaud a fait son entrée en salle, nous proposant en tête d’affiche un joli trio composé de François Damiens et Laura Felpin, qui ont été adorés dans LOL, qui rit sort sur Prime Vidéo, ainsi que de William Lebghil (SODA).
Max, incarné par François Damiens, est un tueur à gage devenu phobique du sang lorsque sa femme l’a quitté.
Alors menacé par ses patrons, il va recevoir l’aide de ses nouveaux voisins, un jeune couple composé de Karim, flegmatique à souhait, et Laura qui en est tout l’opposé.
Devenus complices, ils vont tout faire pour arrêter ceux qui chercher à tuer Max.
Quand un tueur à gage perd son sang-froid
C’est une proposition surprenante que nous fait la réalisatrice avec ce scénario, qui se révèle malin et bien rythmé.
Même si l’on regrette parfois un manque de profondeur, le tout restant relativement superficiel, ce film nous plonge quoi qu’il en soit dans son univers à la fois sombre et drôle, le tout sur fond de critique sociale.
En effet, Max voit sa vie s’effondrer lorsque sa phobie apparaît, l’empêchant d’exercer son métier de tueur à gage.
Alors que ses nouveaux voisins l’aident dans un premier temps à intégrer l’entreprise dans laquelle ils travaillent tous les deux, on nous dresse le tableau des salariés opprimés, que leurs supérieurs prennent un malin plaisir à malmener et opprimer.
Complices et compères
Développant une réelle amitié tout au long du film, le trio ne manque pas une occasion d’offrir des répliques tranchantes au milieu de situation tantôt burlesques, tantôt compromettantes.
On a ici cherché à nous offrir plutôt des sourires que des éclats de rire, ce qui sied parfaitement à ce film et son histoire qui nous épargne d’un humour gras ou de gags trop gros.
Les acteurs, déjà chouchous des spectateurs sont fidèles à eux-mêmes avec une interprétation des plus justes.
En somme, Les Complices ne vous provoquera peut-être pas de fous-rires, mais vous êtes assurés d’être conquis par le charme et le type d’humour proposés dans ce film durant lequel chacun pourrait s’identifier à un moment ou un autre.
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