Le Festival de Cannes s’est peut-être achevé dimanche dernier, mais ne soyez pas tristes, car nous, on est toujours là ! (Et puis d’abord, nous, la montée des marches, c’est tous les jours en allant choper le RER, et on n’en fait pas tout un scandale à paillettes ! Voilà, c’est dit !) Sans plus attendre, la sélection des films à voir cette semaine au ciné : Maggie, San Andreas et L’Ombre des femmes.
Dans la famille Zombie, je demande la fille ! Hé oui, les films du genre post-apocalyptique avec une invasion de zombies sont particulièrement à la mode depuis un bon moment déjà (World War Z, Je suis une Légende, Resident Evil). Pas étonnant qu’Arnold Schwarzenegger, qui n’a peur de rien et peut tout faire (non, ce n’est pas MacGyver, c’est Terminator enfin !), ait eu envie de se lancer dans l’aventure avec le drame Maggie. Maggie (incarnée par Abigail Breslin), c’est une ado ordinaire qui vient d’être « infectée » et est sur le point de se transformer petit à petit en zombie. Alors que le gouvernement exige que les personnes infectées soit mises en quarantaine dans des centres spéciaux pendant la phase de transformation, le père de Maggie (Arnold Schwarzenegger) décide de la garder à la maison jusqu’au bout, afin de ne pas la laisser traverser cette épreuve seule. Ce qui est intéressant, c’est que le film se focalise sur l’impact émotionnel de la lente transformation de Maggie. C’est la première fois qu’un film de zombies traite de cette phase de transformation de manière émouvante ou s’intéresse aux sentiments du futur zombie et de l’entourage qui assiste à la chose. On est véritablement dans un drame familial émouvant. Ne serait-ce que pour son originalité et (paradoxalement) son humanité, c’est un film qui mérite d’être vu.
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Vous avez lu « Schwarzenegger » et vous êtes terriblement déçus que ce ne soit pas à propos d’un film d’action ? Pas de panique, avec la sortie de San Andreas, vous allez en avoir de l’action. Et de l’aventure. Et du spectacle bourré d’effets spéciaux plein les yeux. Et du suspense. Et de l’héroïsme à l’américaine. Bref, de quoi bien vous divertir depuis votre fauteuil moelleux. San Andreas, c’est le nom de la fameuse faille californienne géante (réelle) qui menace de créer un jour un séisme gigantesque et de détruire les villes de la région comme L. A. ou San Francisco. C’est ce scénario catastrophe (un peu beaucoup exagéré) qui est repris ici dans le film. Au programme : un violent tremblement de terre, d’impressionnants effondrements d’immeubles, un effrayant tsunami dévastateur (de quoi apprécier le grand écran du cinéma). Le héros du jour, c’est un pilote d’hélicoptère (incarné par Dwayne Johnson) qui a l’habitude des sauvetages en situations extrêmes. Témoins des ravages du séisme à Los Angeles (le célèbre panneau « Hollywood » va d’ailleurs prendre très cher), lui et son ex vont tenter de rejoindre leur fille à San Francisco pour venir à son secours. Ça faisait un moment que l’on n’avait pas eu droit à un film catastrophe de cette ampleur (après Le Jour d’Après et 2012). Les amateurs du genre vont être ravis.
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Présenté en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, L’Ombre des femmes est un drame franco-suisse signé Philippe Garrel. Cette fois encore, c’est le thème favori du réalisateur que l’on retrouve, celui de la complexité du cœur des hommes et des femmes, des relations amoureuses qui s’entremêlent et des couples qui se déchirent. Pierre fréquente deux femmes. Il y a Manon, celle avec qui il partage sa vie et avec qui il exerce le métier qui le passionne. Et puis, il y a Elisabeth, sa maîtresse. Ce triangle amoureux lui convient bien. Il ne veut pas choisir. Les choses se compliquent lorsqu’Elisabeth lui apprend que Manon a aussi un amant de son côté. Partager la femme qu’il aime avec quelqu’un d’autre, ça ne lui plaît pas du tout. Va-t-il alors choisir Manon ? Mieux vaut prévenir, le long métrage est en noir et blanc (un choix esthétique de Philippe Garrel, comme il l’a déjà fait dans d’autres de ses films). Au casting, on retrouve Stanislas Merhar (vu précédemment dans L’Art d’aimer ou Adolphe), Clotilde Courau (vue notamment dans Babysitting, La Môme et Embrassez qui vous voudrez) et une nouvelle venue dans le monde du cinéma, Lena Paugam. Un film réservé à ceux qui aiment se poser trop de questions et réfléchir aux problèmes de couple, à l’infidélité, à l’amour et ses casse-têtes.
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Alors, vous êtes plutôt d’humeur zombie, catastrophe naturelle ou problème de cœur ?