L’auteur nous offre un récit très émouvant sur la nostalgie des temps passés du monde paysan au début du vingtième siècle.
Ne passez pas à côté de ce roman.
Pour les vieux, comme moi, les souvenirs des histoires du grand-père (ou de la grand-mère) ravivent notre mémoire, combien la vie fut dure pour nos aïeux, au travail rythmé par les saisons, savoir cependant prendre le temps et profiter des courts moments de bonheur.
Pour les plus jeunes, on est bien loin d’Internet et des réseaux sociaux et même plus loin que l’eau courante et l’électricité et pourtant l’entraide et la solidarité étaient de mise entre paysans.
L’arrivée de la modernisation va tout bouleverser. Les paysans se sont isolés : plus de veillées, plus de travaux en commun, plus de rencontre sur la place pour parler du temps ou se donner des nouvelles des autres.
Ce roman exprime avec tendresse la nostalgie du passé, ce n’est pas un roman arriéré, passéiste, au contraire il plein d’espoir, d’optimisme.