Je débarque clairement par rapport à l’amateur de série lambda, mais j’ai profité de mon abonnement à Netflix et du fait que Gaby n’arrête pas de me parler de ça pour me lancer dans Suits : Avocats sur mesure, même si on se passera volontiers du sous-titre qui ne fait pas vraiment honneur à la série. Après avoir fini la saison 1 hier soir, je me suis dit que j’allais faire un petit papier là-dessus afin de faire découvrir à quelques personnes supplémentaires cette petite merveille.
Oui, je suis tombé amoureux de cette série magnifique. Principalement parce qu’elle change radicalement de ce qu’on a l’habitude de voir, ou du moins de ce que j’ai l’habitude de regarder. Suits nous propose de suivre les aventures de Harvey Specter, un avocat ultra charismatique et sûr de lui, l’un des meilleurs de Manhattan, et de son assistant Mike Ross. Ce dernier n’a aucun diplôme d’avocat et ment donc au monde entier pour se faire une place au sommet, misant tout sur les conseils de son mentor et sa mémoire exceptionnelle. Ça, c’est pour le pitch de base. A côté de cela se greffent des personnages absolument excellents, comme Donna, l’assistante d’Harvey, ou Louis Litt, un autre associé du cabinet qui ne cesse de se mettre en concurrence avec lui.
La force de la série, ou du moins ce qui me plait beaucoup, c’est d’axer le tout sur les personnages plutôt que sur les intrigues, un peu comme c’est le cas avec The Blacklist dont je vous parlais il n’y a pas si longtemps. La totalité de la série repose sur quelques éléments : le personnage d’Harvey, parfait mélange de classe et d’assurance, un mec qui déborde de charisme et qui transpire le talent. De l’autre côté, on a Mike le petit génie, qui tente de se faire sa place en étant en permanence poursuivi par son passé, et qui se retrouve au sein d’un double triangle amoureux avec d’une part son meilleur ami et sa copine, de l’autre cette même copine et la belle Rachel (Meghan Markle, coeur avec les doigts). Tout au long de la première saison, c’est un vrai bonheur de voir comment les relations entre les différents personnages évoluent.
C’est également intéressant de se plonger dans cet univers, celui d’un grand cabinet d’avocats de Wall Street. Car tout ou presque se passe dans les murs du cabinet Pearson Hardman, et ce n’est que rarement qu’on a droit à un petit tour au tribunal, alors qu’on aurait pu croire que tout ou presque allait se passer là-bas de prime abord.