Genre assez habituel sur les mobiles, Never Yield est un runner dans son style le plus pur, fun et rapide à jouer. Avec quelques petites originalités et une bande son Hip-Hop avec des touches de Jazz il a tout pour me plaire. Pour la petit histoire, Never Yield a été créé par un développeur solo nommé Aerial_Knight.
Dès le lancement du jeu, sur l’écran de menu jusqu’à la première partie lancée, j’ai ressenti une similitude, voulue ou non, avec Jet Set Radio que ce soit au niveau des graphismes, de la bande son, et du rythme enjouée des niveaux.
Bien entendu, le genre est différent de JSR, mais j’aime à penser que le développeur a pu se faire influencer par ce hit de la bonne vieille Dreamcast pour la création de son jeu Never Yield.
Le jeu a été testé ici dans sa version “Da Update” ajoutant pas mal de contenu en niveaux et musiques, ainsi qu’un nouveau mode de jeu “infini”. Certains niveaux et scènes ont été adaptés, et le jeu bénéficie d’améliorations graphiques et apporte le support de l’accessibilité, ce qui est un très bon point ! A savoir que personnellement, je n’ai pas testé la version d’origine, donc je ne pourrais pas vous faire de retour à titre de comparaison sur ce point.
Dans un style pur arcade, le but du jeu est de parcourir des niveaux jonchés d’obstacles pour atteindre la “sortie”. Pour rappel, les jeux type runner sont des jeux en scrolling vertical automatique, sur lesquels vous devrez effectuer certaines actions avec un timing précis pour arriver jusqu’à la fin. Certains niveaux joueront avec nous en modifiant la direction du personnage, ou passant tout en verticalité, d’une manière assez ingénieuse, je l’avoue !
Dans Never Yield, vous aurez 4 actions différentes contrôlées par la croix directionnelle ou les boutons ABXY de la manette, permettant au choix de sauter, sprinter, faire une glissade, ou faire un genre de salto arrière.
A ces actions sont attribués un code couleur qui permet d’identifier les embûches et ennemis disséminés sur le terrain, avec par exemple le saut lié à la couleur rouge, et les éléments à éviter dans le jeu seront également de la même couleur et ainsi de suite pour les 4 actions.
3 niveaux de difficultés sont également proposés par le jeu au lancement de chaque niveau, avec des assistantes plus ou moins prononcées, ou des obstacles en plus grand nombre selon le choix que vous ferez.
En effet, dans les modes normal et difficile, un petit effet de style ralentissant le temps pour vous permettre d’anticiper l’action à effectuer, permettra de vous aider à finir les niveaux plus facilement, ainsi que l’apparition d’une alerte sous formes de lignes parallèles de la couleur des obstacles. En mode dément par contre, vous allez probablement souffrir car aucune aide ne sera donnée, et au contraire, vous rencontrerez bien plus d’obstacles en chemin, sans parler d’une vitesse un poil supérieur de déplacement de votre personnage.
Particularités du jeu, le sprint permettra de vous écraser bien plus vite sur un obstacle que vous n’aurez pas bien anticipé, mais surtout vous permettra dans certaines occasions de faire évoluer le danger en votre faveur. En effet, dans certains niveaux, vous pourrez vous faire poursuivre par des ennemis en même temps que des obstacles à éviter. Il faudra bien gérer les deux, mais le sprint vous permettra avec un peu de dextérité de les semer, et de ne pas avoir à les gérer. Cela pimentera un peu plus les parties, avec des prises de risques qui ne seront pas vaines. De même que vous aurez parfois la possibilité d’utiliser le saut ou le salto pour éviter certains obstacles, donnant un peu plus de chances d’arriver à la fin du niveau.
Le jeu mise aussi sur la compétition, avec en chaque fin de niveau, un petit schéma vous indiquant votre temps versus les autres joueurs, vous incitant à relancer les niveaux pour battre vos propres records et essayer de finir en tête de liste.
Enfin, certains niveaux vous permettent de récolter une petite pièce placée à des endroits stratégiques dans le décor, qui vous offrira, une fois le niveau en cours terminé, dans un niveau bonus avec des graphismes épurés pour récolter des pièces, et tout ça avec un seul essai possible (mais néanmoins débloqué en mode infini par la suite).
Vous débloquerez également une nouvelle tenue pour chaque niveau que vous terminerez dans le jeu.
Graphiquement parlant, le jeu est plutôt sympa, avec une touche cell shading pour les décors et le héros du jeu, et les niveaux sont variés et défilent à une vitesse folle, le moteur du jeu tenant bien la route.
Côté son, les musiques sont vraiment dans l’esprit du jeu, rythmées et entraînantes, collant parfaitement à l’ambiance, mention spéciale à la chanson que je nommerais “Never Yield”. Par contre, quasiment aucun bruitage ne fait entendre ingame, et c’est un petit point certes pas simple j’imagine à mettre en place dans un runner pour éviter une répétition gênante pour le gameplay, mais c’est quand même un poil dommageable pour l’environnement sonore du jeu.
Pour terminer, je vous invite à parcourir le jeu avec moi en vidéo, pour un full playthrough sur l’histoire principale du jeu, avant de lire ma conclusion suite à cela.
En conclusion, Never Yield est un jeu vraiment sympathique, avec une ambiance et des graphismes qui donne envie de se plonger dedans. Runner oblige, il est préférable d’y passer de petites sessions plutôt que de le faire d’une traite, sa durée de vie en pâtirait forcément (compter environ 5-6 minutes x 13 niveaux + les niveaux bonus), même si l’esprit de compétition donne une bonne rejouabilité à l’ensemble. Avec son petit prix de 11,99€, ce jeu fait en grande partie je le rappelle, par un développeur en solo, est parfaitement recommandable si vous cherchez un petit jeu arcade sans prise de tête mais avec une difficulté correcte et des niveaux relativement variés sur une base de gameplay juste et éprouvée.