Quand j’ai reçu la nouvelle montre connectée Ice-Watch, j’ai tout de suite su que j’allais avoir besoin d’une volontaire pour mes expériences. C’est donc Ko, ma moitié (et désormais cobaye officiel de Conso-Mag), qui s’est retrouvée équipée de ce petit bijou pendant plus d’un mois. Spoiler : elle ne l’a pas rendue de gaîté de cœur.
Ce qui frappe d’abord, c’est son design. On a enfin une montre connectée qui ressemble à une vraie montre ! Avec son cadran finement travaillé, son écran bien intégré et ses finitions impeccables, elle attire les regards pour ce qu’elle est : un bel objet, avant même d’être un gadget technologique. Et ça, ça fait du bien. Là où la plupart des montres connectées ressemblent encore à des mini smartphones au poignet, l’Ice-Watch réussit à rester élégante sans tomber dans l’excès sportif ou geek.
Une montre chic… et douce pour le portefeuille
Proposée autour des 100 €, cette Ice-Watch joue clairement la carte du rapport qualité-prix. Quand on sait qu’une Apple Watch, une Galaxy Watch ou une Pixel Watch coûtent souvent entre trois et cinq fois plus cher, difficile de ne pas hausser un sourcil d’intérêt. Ce tarif doux en fait une excellente porte d’entrée pour qui veut s’équiper sans vendre un rein.
Forcément, à ce prix-là, il faut accepter quelques compromis. La montre ne fait pas tout : elle ne dispose pas de GPS intégré, ne permet pas d’installer des applications supplémentaires, et reste globalement enfermée dans son propre écosystème. Mais pour un usage du quotidien — notifications, suivi d’activité, sommeil, rythme cardiaque — elle fait parfaitement le job. Les menus sont clairs, la synchronisation stable, et les fonctions santé assez complètes. Les capteurs cardiaques se montrent précis au repos, un peu moins dès qu’on passe en mode sportif intense, mais rien de rédhibitoire.
L’autonomie, elle, varie selon l’usage : Ko tenait facilement une journée et demie avec un usage normal (notifications + activité), un peu moins quand toutes les options étaient activées. C’est dans la moyenne de ce qu’on trouve sur ce segment de prix. La recharge, quant à elle, se fait en un peu plus d’une heure — pratique quand on a oublié de brancher sa montre la veille.



Mon retour d’expérience… à travers Ko
Durant ce mois de test, Ko a littéralement vécu avec la montre : au bureau, en balade, à la maison, et même la nuit pour suivre son sommeil. Ce qui ressort ? Une expérience fluide et agréable, sans prise de tête. Les notifications arrivent bien (même si parfois avec une légère latence), les capteurs de pas sont cohérents, et les statistiques de sommeil donnent une idée plutôt fidèle du repos quotidien.
Côté confort, la montre se fait oublier au poignet. Le bracelet milanais que nous avons testé est souple, élégant et ne chauffe pas. L’écran tactile est réactif, lisible même en plein soleil, et le tout résiste très bien à la poussière et aux éclaboussures (même si on évitera les plongeons prolongés dans la piscine).
Pour le sport, les amateurs de performance pure resteront peut-être un peu sur leur faim : la montre n’est pas une concurrente directe des modèles Garmin ou des gammes sportives de Samsung. Mais pour suivre ses pas, son rythme cardiaque ou ses séances légères, elle s’en sort sans problème.




Verdict
En résumé, cette Ice-Watch connectée est une belle réussite dans sa catégorie. Elle mise tout sur le style, la simplicité et l’accessibilité, et elle le fait avec brio. Elle ne cherche pas à rivaliser avec les montres haut de gamme bardées de capteurs, mais propose une alternative élégante, fiable et bien pensée pour le quotidien.
Et puis, détail non négligeable : Ko, mon cobaye, continue de la porter alors que le test est fini. À ce stade, je crois que c’est le meilleur gage de réussite possible.