L’adolescence, 1er tome de la série « Le journal de la métamorphose » est un gros pavé de 610 pages publié chez Electrons Libres depuis mars 2017. Marine Rose, née en 1992, a fait ses études à Toulouse à l’école d’ingénieur Purpan puis en fac de droit. Roman autobiographique, ce livre est une véritable confession concernant la période d’adolescence de l’auteure couvrant la période de 16 à 19 ans.

Marine est une jeune fille qui voit son corps se transformer. Mi-enfant mi-femme, le temps passe et s’écoule lentement pour laisser place à l’ennui. L’adolescence, c’est l’âge où, comme Marine, l’on rêve d’être belle alors qu’on se déteste, d’être aimée intensément ou aimer passionnément, de sentir la vie elle-même. « Crise d’adolescence » comme on l’appelle. Marine n’est pas en phase avec son entourage, un monde superficiel. Alors qu’à cet âge, elle découvre son corps, les flirts, les premières expériences, Marine se pose beaucoup de questions à cet âge. Véritable quête de l’identité personnelle, elle ne vit pas la vie, elle l’analyse !

Un style d’écriture qui définit le bonheur sur un air de poésie et donne à l’innocence une touche de douceur. Il fait parti des rares livres dans lequel j’ai pris plaisir à surligner les citations. Et pourtant, la crainte de passer à coté d’une vie de rêve, dans la recherche constante du bonheur.

Happée par le bonheur tout est suave aux yeux de Marine, pourtant dès que le doute s’installe se creuse un abîme. Malheureusement, j’ai trouvé que cet état d’âme cyclique chez Marine était redondant. Elle trouve dans la douleur le lien qui lui fait apprécier davantage le bonheur. C’était comme le jour et la nuit, la lumière et l’ombre.

Mise à nue dans ces confessions, en tant que lectrice, j’assistais à un contraste de plus en plus marqué entre l’épanouissement et la déchéance de cette âme innocente. Tiraillée par ce cheminement, j’en suis venue à me demander si cela ne relevait pas d’une forme de dépression entraînant une telle bipolarité dans son comportement.

Beaucoup d’amis, beaucoup trop de prénoms pour suivre, des scènes très détaillées, un comportement qui me semblait « bipolaire », cette lecture m’a fait souffrir à bien des moments jusqu’à me poser la question suivante : jusqu’où le journal de la métamorphose souhaite-t-il m’amener ?

Fidèle à la lecture, je me doutais pertinemment que quelque chose m’attendait et j’étais loin de m’attendre à un tel verdict ! Lorsqu’un nom est posé, cela devient incroyable et en même temps une délivrance.

Une bonne lecture, pour laquelle je me suis accrochée et qui au final en valait la peine. Agréablement surprise !

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