Est-il réellement besoin de présenter Maxime Chattam, cet auteur français qui s’est imposé en tant qu’auteur français de thrillers en 2003 avec son premier roman, « Le cinquième règne » ? Avec Franck Thilliez, Jean-Christophe Grangé et Karine Giebel, ce sont les « stars » de la scène littéraire policière française. Cela fait longtemps que je lis cet auteur, et si certains de ses romans m’ont beaucoup plus (« Le cinquième règne » « Que ta volonté soit faite » et la trilogie du mal), j’en ai trouvé d’autres franchement mauvais (les livres de « L’autre Monde »par exemple). Celui-ci, par contre, est très bon.
Des meurtres ont lieu partout en France ; leurs seuls points communs sont leur barbarie et le signe « *e » gravé sur les corps atrocement mutilés. Alexis et Ludivine, deux gendarmes de la section criminelle, vont tenter d’élucider l’affaire et d’arrêter les coupables, avec l’aide d’un profileur à la retraite, Richard Mikelis. Au début se distinguent deux modes opératoires, et donc deux meurtriers : l’un qui torture et dévore des morceaux de ses victimes, appelé « La bête » et l’autre, plus méticuleux, plus organisé dans ses crimes, nommé « Le fantôme ». Mais au fil du temps, des victimes portant ce même symbole vont être retrouvés dans toute l’Europe, toutes ayant subi des tortures inimaginables. Les polices de tous les pays vont devoir se mettre en contact afin d’arrêter ces meurtres et, surtout, retrouver la trace de tous ces coupables, qui agissent de concert sans laisser le moindre indice, si ce n’est ce mystérieux symbole…
L’intrigue est réellement palpitante, on la vit avec les gendarmes, et tout est très bien ficelé. L’écriture est fluide, pressée, comme le sont les héros qui ne vivent plus que pour arrêter ce carnage. Ce roman regorge d’horreur et de perversité, dont la fin est l’apothéose. C’est tout à fait le type de roman qui vous reste longtemps en mémoire, et qui vous fait réfléchir jusqu’où l’Homme peut aller dans la barbarie…
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