« Un roman saisissant… Un vibrant hommage à la liberté ». Les mots de Khaled Hosseini, célèbre écrivain américain d’origine afghane, rendent un hommage mérité à Sahar Delijani et à son roman, les Jacarandas de Téhéran. Il précise d’ailleurs : « Situé dans l’Iran post-révolutionnaire, ce roman saisissant est une condamnation impitoyable de la tyrannie, un vibrant hommage à ceux qui en portent les cicatrices et à la liberté, éternelle d’aspiration de l’homme ». On comprend vite pourquoi ce livre, qui vient de paraître en France aux éditions Albin Michel, a été traduit en 27 langues et a été édité dans 75 pays.

S’inspirant de sa propre histoire – et de celle de sa famille -, Sahar Delijani signe un roman magnifique, d’un réalisme percutant. Un roman qui commence avec la naissance de Neda en prison (comme l’auteure, née en 1983 dans la prison Evin House de Téhéran). Un autre enfant, Omid, 3 ans, voit l’arrestation violente de ses parents, opposants politiques. Tous deux seront élevés par leurs grands-parents et leurs oncles. Deux personnages centraux, qui porteront haut les revendications de la vague de protestation qui aura lieu 20 ans plus tard. On retrouve une dizaine d’autres personnages tout au long de l’ouvrage, unis par la quête de liberté et de justice lors de deux événements clés en Iran, la révolution islamique de 1979 et la révolte post-électorale de 2009.

jacarandas

On découvre ici, à travers son premier roman, une Sahar Delijani talentueuse, avec un style bien à part. Bien que traduit, l’honnêteté brutale de la plume ressort, avec un côté lyrique appuyé (l’auteure se sert en effet de son oeuvre pour transmettre ses sentiments et sa passion). Elle dépeint dans son livre toute la misère de l’Iran. De l’Iran post-révolutionnaire de 1979 à l’Iran post-électoral de 2009, en laissant une place importante à la première guerre du Golfe.

 

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