Si on est habitués à vivre régulièrement l’affrontement entre FIFA et PES pour le titre de meilleure simulation de football, d’autres genres mènent une guerre sans pitié. Cette année, la bataille fait en effet rage sur le secteur de la course automobile. Namco Bandai a dégainé le premier avec Project Cars 2, disponible aussi bien sur PC, PS4 et Xbox One, tandis que Sony et Microsoft se tirent la bourre à coups d’exclusivités. En attendant Gran Turismo Sport, on a pu mettre la main sur Forza Motorsport 7. Notre avis avec après avoir fait chauffé les gommes pendant de longs kilomètres.
On prend les mêmes, et on recommence.
Difficile de faire mieux d’année en année quand on en arrive au septième épisode de sa série, et que le niveau global est constamment très haut. Avec Forza Motorsport, Turn 10 a repoussé pendant longtemps les limites d’opus en opus, avant de lever le pied de l’accélérateur sur Forza 6. On attendait ainsi beaucoup de cette suite, avec sa sortie calée entre deux gros noms du circuit.
Côté chiffres, ce Forza 7 a de quoi faire tourner la tête de tous les amateurs de belles bagnoles. Au total, ce ne sont pas moins de 700 véhicules qui sont présents au roster ! Les développeurs ont inclus pas mal de petits nouveaux, à commencer par les Porsche qui sont désormais de la partie d’entrée de jeu, alors qu’on avait du attendre un DLC pour en profiter sur le 6. Les équipes de Turn 10 apportent également un vent de nouveauté avec de nouveaux types de véhicules : les camions de course ! Si ce ne sont pas les courses les plus captivantes en termes de sensations de vitesse, il faut bien reconnaître qu’on prend un plaisir non dissimulé à coller le pied au plancher de ces engins lourds de plusieurs tonnes, qui apportent une diversité bienvenue.
Les circuits ont également eu droit à quelques ajouts. Au total, on compte trente-deux parcours différents, déclinés en plusieurs styles, pour un total de courses qui atteint deux cents. Un chiffre boosté par les équipes du marketing du titre, puisque ces deux cents tracés comportent en fait des variantes nuit et/ou pluie, venant gonfler plus ou moins artificiellement le total. Les changements environnementaux et climatiques ont été, cette fois-ci, au centre des préoccupations des développeurs. Sur les trente-deux parcours, quinze peuvent bénéficier d’options pluie et/ou nuit – mais jamais en même temps, assez bizarrement. Il est par exemple impossible de retrouver des intempéries sur le circuit de Dubaï ou d’Abu Dhabi, ce qui peut être logique. Ca l’est un peu moins à Prague en revanche… Si le choix jour/nuit reste binaire, sans évolution au cours d’une course, il n’en est toutefois pas de même pour le climat. La gestion de la pluie est en effet dynamique, avec trois cycles différents. Il est possible de choisir une pluie continue du début à la fin, de faire la moitié de la course sous une averse (en début ou fin de parcours) ou d’intensifier le déluge sur la seconde partie du run.
Singing in the rain
Des options vraiment plaisantes, d’autant plus que cette pluie est magnifique maîtrisée. Graphiquement déjà, on en prend réellement plein les yeux et les conditions extrêmes viennent apporter une touche de classe à l’esthétique globale. Nous avons pu tester le titre sur une Xbox One S et un bel écran 4K, et le rendu est absolument bluffant. Les véhicules sont comme toujours modélisés à la perfection, et un petit tour le garage pour les découvrir en Forzavision continuera de ravir les fans de belles carrosseries. Les circuits ne sont pas en reste, et on prend une véritable claque à chaque nouvelle découverte. Parcourir certaines pistes sous la pluie tandis que le soleil tente de pointer le bout de son nez à travers les nuages, au loin, est incroyable. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Les décors sont par ailleurs garnis de petits détails, comme le vent qui soulève le sable aux abords des routes de Dubaï. Du grand art.
La pluie est également bien mieux gérée en termes de gameplay dans ce nouvel épisode. Si la transition entre route sèche et détrempée est sans doute un peu rapide, on prend un pied monstre à découvrir réellement les changements opérés sur la conduite une fois que des flaques d’eau se forment. Les dérapages deviennent monnaie courante, même avec les aides au pilotage activées (du moins en partie, le niveau d’aide maximal étant beaucoup trop exagéré). A côté de cela, on retrouve un gameplay très proche de l’épisode précédent, avec assez peu de nouveautés. On retrouve immédiatement ses repères quand on est habitué de la saga, avec un niveau d’excellence toujours omniprésent. Du très bon boulot !
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