Bon, on m’a appris par le passé qu’un titre devait donner envie de découvrir plus d’informations sur le sujet, avoir un petit côté accrocheur pour inciter le lecteur potentiel à engranger un clic de plus pour le site où mon article sera publié. J’ai bien conscience qu’avec celui donné à mon test de The Longest Five Minutes, j’ai sans douté un peu dérogé à cette règle. Un sous-titre qui fait office de semi-conclusion, je trouve pas ça si mal. Bref, laissez-moi vous compter pourquoi le titre de NIS ne devrait pas être dans votre ludothèque.
Amnesia
L’amnésie est un grand classique du jeu vidéo, et plus particulièrement du RPG, et ce depuis les premières heures de ce beau médium. The Longest Five Minutes ne déroge pas à la règle, et part même de cette idée pour créer l’intégralité du concept de son titre. Ainsi, le jeu commence face au boss de fin du titre, tandis que votre équipe est en plein affrontement. Problème : le héros, Flash, semble avoir oublié l’intégralité des souvenirs de la quête qui a mené cette petite équipe jusqu’au Roi-Démon. Les phases de jeu vont ainsi plonger le joueur dans différents flashbacks, qui vont permettre au fil du gameplay de retracer et retrouver les souvenirs de Flash.
https://www.youtube.com/watch?v=B7HG4N-9Fy4
Cette idée de concept est réellement intéressante sur le papier, mais pas suffisamment bien exploitée. Au final, si les allers-retours dans le temps sont plaisants, on se retrouve à patienter bien sagement entre deux flashbacks pour avancer dans le scénario, les scènes face au boss final n’étant au final que peu passionnantes. Certaines infos glanées durant les scènes dans le passé permettent de mieux prendre certaines décisions lors du combat contre le Roi-Démon, mais cela ne va pas beaucoup plus loin. Au final, cette narration quelque peu différente ne change pas grand-chose sur le fond du jeu.
Dans son gameplay, The Longest Five Minutes est un RPG old school très classique. On y retrouve tous les clichés habituels du jeu de rôle, que ce soit dans les lieux visités ou les personnages rencontrés. L’équipe que l’on dirige est elle aussi conforme aux stéréotypes du genre. Pas bien original, mais suffisant pour s’y attacher malgré tout. Ce qu’on aime moins, ce sont les dizaines de quêtes annexes rébarbatives – notamment les bons allers-retours insupportables.
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