jaquette_xcom_the_bureau

Après un long moment de calme du à l’été, le monde du jeu vidéo est à nouveau en ébullition pour cette rentrée. Avec des titres aussi énormes que GTA VFIFA 14Rayman LegendsSplinter Cell : Blacklist, j’en passe et des meilleurs, il est parfois difficile pour des titres plus confidentiels de se faire une place au soleil. 2K tente le coup malgré tout et nous propose ainsi The Bureau : XCOM Declassified plein de bonnes intentions.

Le pitch est assez simple : en 1962, en plein guerre froide, vous incarnez William Carter, membre de l’agence secrète XCOM, une cellule créée par le président Kennedy pour contrer une éventuelle attaque soviétique. Manque de bol, ce ne sont pas les buveurs de vodka qui débarquent sur les belles terres américaines mais des aliens, visiblement bien décidés à foutre un énorme boxon.

Il va falloir coordonner les mouvements de son équipe pour venir à bout de certaines situations.
Il va falloir coordonner les mouvements de son équipe pour venir à bout de certaines situations.

The Bureau : XCOM Declassified se présente alors comme un TPS tactique, après avoir longtemps été annoncé comme un FPS. Finalement, son développement chaotique (le jeu est passé entre les mains d’Irrational Games, 2K Marin, 2K China et 2K Australia, rien que ça !) aura eu raison de cette première approche, et ce n’est peut-être pas plus mal. A la manière d’un Gears of War, on se déplace en se planquant derrière des abris, on canarde à droite à gauche, on bute de l’ET. Mais là où le soft se veut original, c’est au niveau de la dimension tactique importante. On a régulièrement des gens sous nos ordres, et il faut alors leurs assigner des ordres bien précis pour tenter d’établir une stratégie efficace. Tir croisés pour que l’ennemi ne puisse jamais être à couvert, soins des coéquipiers, tirs de suppressions : les ordres sont nombreux et dépendent de la spécificité de chaque perso. Des persos qu’il faudra d’ailleurs bichonner, puisque tout homme perdu sur le champ de bataille l’est définitivement, pas comme dans la majorité des jeux adeptes du respawn. La collaboration est donc indispensable, même si elle est parfois laborieuse du fait de l’intelligence un tantinet limitée des collègues en question.

Quand je vous disais que les aliens avaient une dégaine foireuse.
Quand je vous disais que les aliens avaient une dégaine foireuse.

Côté graphique, le soft de 2K est clairement limité par rapport à la concurrence. Sans être moche, The Bureau se contente du minimum et ne parvient jamais à réellement convaincre. Mention spéciale aux aliens, moches comme des poux, même s’ils sont présents tout au long de la dizaine d’heures nécessaire à boucler le soft.

Globalement, le titre nous a clairement déçu, malgré une foule de bonnes idées. En poussant un peu plus la chose, en peaufinant la forme et en sortant à une période un peu plus calme, The Bureau aurait clairement eu une carte à jouer. En l’étant, nous ne pouvons clairement pas vous le recommander. A s’offrir d’occasion, éventuellement, pour occuper une grosse période creuse.

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