Que les choses soient claires, je suis un vrai fan de Sonic depuis ma tendre enfance, la mascotte de Sega est pour moi fait vibrer mon cœur de joueur depuis très longtemps. Bien que la série Super Mario, « concurrente » de chez Nintendo, possède des qualités indéniables, renouvelant d’ingéniosité à quasiment chaque nouvel opus, force est de reconnaitre que Sonic n’a pas toujours subi le même traitement, au point d’avoir même une expression qui circulait sur les forums il y a quelques années, et qui était « un Sonic sur deux est loupé ». Malgré mon aveuglement total de fan, je suis prêt a reconnaitre que le passage à la 3D s’est réellement bien passé avec les Sonic Adventures sur Dreamcast, MAIS qu’ensuite un passage à vide s’est creusé avec des opus régulièrement en demi-teinte. Seuls quelques titres remarquables en 2d, et quelques opus inédits sur la Wii (comble du comble sur une console Nintendo donc), ont permis à Sonic de ne pas complétement tomber dans l’oubli, jusqu’à Sonic Generations qui a fait un bien fou à la licence en mixant l’univers 2D et 3D du hérisson mais qui commençait à dater sérieusement. Un petit coucou aussi à Sonic Mania, même si n’appartenant pas à la Sonic Team, qui était aussi remarquable dans sa façon de donner « suite » aux premiers épisodes 2d. Avec Sonic Frontiers et ses premières présentations, le doute est à nouveau permis, avec une promesse de renouveau avec entre autres, l’ajout d’un open-world, chose inédite dans la série. Pas complétement rassurant dans ses visuels, Sonic Frontiers devra faire fort pour faire vibrer à nouveau les fans, pari réussi ?

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L’open-world se montre intelligent dans sa construction, même si les débuts sont fragiles et que l’on pourrait se poser la question de l’intérêt de la chose, au fur et a mesure que l’on débloque les éléments que l’on pourrait qualifier de « parkour », ou lorsqu’on passe d’une partie de l’ile à une autre, on se rend bien vite compte du travail de la Sonic Team.





Les portails permettant de nous emmener dans les niveaux « à l’ancienne », à l’instar d’un Sonic Generations, entre 2D et 3D sont aussi un formidable clin d’œil à ses 31 ans de longévité de la licence. Ces niveaux se déroulent dans le « cyber-espace », comme si finalement Sonic, jouait à un jeu vidéo Sonic. On imaginerait d’ailleurs bien le hérisson, de son humour facétieux, nous regarder droit dans les yeux, et nous dire « hé, en fait c’était qu’un jeu vidéo ». Le clin d’oeil ne s’arrête pas la, certains niveaux sont même des quasi copiés-collés, avec par exemple la Green Hill Zone de Sonic 1 que l’on retrouve remis au gout du jour. Petit spoiler également, vous aurez même le droit à un moment dans le jeu, où vous devrez transformer Sonic en boule de flipper, rappelant forcement les Sonic Spinball, et les premiers Sonic 2D, évidement. Du fan service, en voici, en voila !














L’open-world est découpé en plusieurs iles distinctes que vous devrez explorer au fil de l’aventure. Je vous invite d’ailleurs à utiliser la carte régulièrement pour accéder aux nombreux défis. En effet, les défis sont des petites énigmes, qui font d’ailleurs me font fortement penser musicalement parlant à celles d’un Zelda (et plus particulièrement Breath of the wild, parfait exemple d’un open-world intelligent), avec un petit son très caractéristique de l’ami Link lorsque vous arrivez à atteindre l’objectif demandé. Ces énigmes sont plutôt rapides à réaliser, avec entre autres, un point à attendre sur la carte dans un temps demandé, un assemblage de blocs à la tetris a mettre dans le bon sens, des épreuves de dextérité avec une boule à envoyer à travers des anneaux géants, un jeu de cordes à sauter « laser », ou bien encore un damier à traverser en passant sur toutes les cases lumineuses sans en laisser aucune et sans sauter. Il y a encore beaucoup d’autres défis, certains parfois disponibles que la nuit (car oui la météo est dynamique). Ces défis permettent de débloquer des petits morceaux de la carte, chose quasi indispensable pour visualiser les portails de niveaux dans le cyber-espace, les réceptacles des Chaos Emeralds mais aussi les portails de pèches.







Sonic, Tails, et Amy, sont sur un avion, quand tout à coup ?

L’histoire de Sonic Frontiers commence de manière assez classique, avec le bon vieux Docteur Robotnik qui prépare comme d’habitude un mauvais coup, ouvrant par la même une faille dans la réalité, plongeant Sonic et ses amis dans le cyber-espace pendant qu’ils étaient à la recherche des Chaos Emeralds. Sonic sera le seul à arriver à en sortir, et vous devrez donc au fil de l’histoire, explorer différentes iles, et progresser dans les deux dimensions (open-world et cyber-espace), pour tenter de libèrer vos ennemis prisonniers du monde virtuel. Pour cela, vous devrez récolter dans l’open-world des jetons souvenirs qui permettront de débloquer progressivement les éléments de l’histoire et d’avancer jusqu’au chapitre suivant. Ceux ci seront à récolter un peu partout en explorant les lieux, et en débloquant les zones de « parkour » déja présent et ceux qui apparaissent après avoir réalisé les défis. En cours de jeu, vous retrouverez également l’ami Knuckles lui aussi fait prisonnier, ainsi que Sage une entité numérique créée par Robotnik. Vous rencontrerez également les mystérieux Kucos, minuscules habitants des îles, rappellant les petits Chaos apparus à l’époque des jeux Sonic sur Dreamcast, et cachant un secret remontant à l’origine de l’apparition des Chaos Emeralds. Je n’en dévoilera pas plus sur l’intrigue, qui reste très sympa et plutôt cohérente avec l’univers de Sonic.





Hard way to go
Autant vous le dire tout de suite, Sonic Frontiers n’est pas facile. En plus de certains placements de caméra parfois un peu gênants, même si cela arrive très rarement, la maniabilité de Sonic peut également perturber. Dans l’open-world sur les phases en 2D (avec la caméra qui se fige de profil), ou dans les niveaux du cyber-espace, on est parfois gêné par le déplacement de notre petite boule bleue dans les déplacements aériens. Je m’explique, habituellement, dans les Sonic, on pouvait se déplacer en relative liberté pendant les sauts. Ce n’est plus toujours le cas ici, et cela engendre parfois bien des difficultés pour attirer sur une plateforme précisément, ou viser un endroit difficile à atteindre. On a toujours l’impression que Sonic décolle dans une seule trajectoire fixe, et qu’il faut forcer une direction pour le dévier de celle ci, et avec une précision pas toujours évidente. On s’y habitue cependant, et on apprends à anticiper ce petit défaut inhabituel à la série, mais qui nous fait parfois louper un saut, ou tout du moins ne pas arriver exactement la où l’on le souhaitait.











Les niveaux « classiques » ne sont pas toujours simples non plus. Les défis à atteindre pendant les niveaux du cyber-espace, bien connu des fans, comme récolter toutes les emblèmes rouges, un certain nombre d’anneaux, ou finir dans un temps limité, rend la tache parfois ardue, sachant qu’il sera quasi obligatoire d’en débloquer un minimum pour progresser dans l’aventure. En effet, chaque défi remporté permet d’obtenir une clé, et un certain nombre de clé est nécessaire pour débloquer chaque Chaos Emerald sur les 4 iles principales que comprend le jeu. Certains de ses niveaux rendent la tache difficile, avec des sauts quasi millimétrés, des ennemis difficiles à éviter, ou un nombre d’anneaux assez restreints. Heureusement, quelques clés supplémentaires sont achetables dans les phases de pêche, et vous permettront de progresser malgré tout dans l’aventure. Préparer vous néanmoins à recommencer parfois un niveau à nombreuses reprises pour débloquer un des défis permettant d’obtenir la dernière clé nécessaire.




Sans trop vous dévoiler l’intrigue, il faudra aussi compter sur des boss énormes, nommés d’ailleurs les titans, parfois assez difficiles également, avec des phases de combats ressemblant à des niveaux de plateforme qui demandent un quasi sans faute. Enfin, vous devrez également au cours de l’aventure, escalader 6 tours, qui se révèlent parfois « infernales », vos réflexes étant mis à rude épreuve pendant de longues minutes à atteindre le sommet. Fort heureusement, des plateformes ou des tyroliennes se débloquent au fil de la progression, vous permettant de reprendre à mi parcours. Reste la tâche encore une fois difficile, surtout par le côté « passage obligatoire » de ces éléments.



Le jeu vous propose 3 niveaux de difficulté, et j’ai effectué son intégralité en moyen. J’imagine qu’en mode facile, les ennemis ont probablement moins de vie, mais je me doute aussi que ces fameuses phases de plateformes, difficile je le rappelle, ne le sont pas moins dans ce niveau de difficulté. Il va donc de soit que contrairement au reste de la série, je ne vois pas un jeune enfant traverser le jeu pour atteindre la fin, la crise de nerf arrivera bien avant.
Attention, ne voyez pas ce long paragraphe comme un reproche fait au jeu, les jeux Sonic ont toujours eu du challenge, d’autant plus pour obtenir le 100 %, ou la mention S sur les niveaux. Il va de soit qu’un Sonic exigeant n’est pas un mauvais Sonic. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit !
Au revoir le spin-dash, bonjour la course boucle et les combos
Niveau gameplay, en plus de tracer toujours aussi vite, et avec une impression de vitesse plus que correcte sur l’open-world c’est un véritable plaisir d’être enfin si libre avec notre petit hérisson. Qui plus est lorsque vous atteignez votre capacité maxi d’anneaux, vous bénéficierez d’un petit boost supplémentaire de vitesse pour atteindre une vitesse super-Sonic-que. Sonic se voit également doter de tout un panel de nouvelles aptitudes, pour permettre de rendre la monnaie de leurs anneaux aux ennemis rencontrés, et qui seront déblocables au fur et à mesure de votre progression en ramassant des petits cristaux bleus que laisse échapper les-dits ennemis.
En effet, Sonic Frontiers vous propose un arbre de compétences, qui vous permettra d’ajouter des combos à votre attaque sautée de base, et à débloquer de nouvelles aptitudes lorsque vous battrez les boss. Vous deviendrez ainsi plus fort, et pourrez enchainer des combos quasi sans fin sur les ennemis, les battant ainsi avec plus d’aisance.

Les ennemis de l’open-world d’ailleurs, hormis les boss, ne sont pas très nombreux sur la carte et évitables assez facilement en déviant votre route si vous en rencontrez un (ou plusieurs). Ils ont chacun leurs techniques de combats, qui vous demandera d’être assez réactif et d’utiliser toutes les vôtres, sous risque de perdre vos précieux anneaux. A vous donc de découvrir à chaque 1ére rencontre, quelle technique sera efficace








On pourra être un peu nostalgique et regretter la disparition du spin dash, vous savez la capacité de Sonic de se rouler en boule, et de pouvoir faire un départ arrêté digne d’une Tesla en martelant la touche de saut… mais ça serait sans compter les nouvelles capacités de Sonic, et plus particulièrement la course-boucle, qui permet de laisser une trainée bleutée derrière notre hérisson qui une fois croisée avec elle même permet de lancer une attaque à vos ennemis, mais pas que ! La course-boucle pourra être utilisée à n’importe quel moment pour générer des anneaux, mais également sera utilisée pour résoudre certains défis. On se prend vite au jeu de cette nouvelle compétence, jusqu’à même parfois l’utiliser sans raison aucune pour le joli effet bleuté qu’elle génère.

La multitude de nouvelles capacités et combos de Sonic pourrait effrayer aux premiers abords, si le jeu ne nous guidait pas par la main au début et tout au long de l’histoire. Fort heureusement, la première ile du jeu sert un peu de tutoriel géant avec des indications et des explications sur le fonctionnement de l’ensemble du jeu, mais vous aurez en plus la possibilité de lancer des mini-tutoriels d’entrainement qui serviront d’écrans de chargements lorsque vous irez dans les niveaux du cyber-espace. Même si le jeu charge plutôt vite sur Playstation 5, cela vous permet au moins d’appréhender les nombreuses possibilités que le jeu vous propose. Ces tutoriels sont souvent également disponibles dans certaines phases du jeu, de manière pertinente en adéquation avec le besoin d’une action à effectuer bien précise à ce moment la. Ils sont du reste facultatif et il est possible de les passer une fois le chargement terminé, ce qui prend jamais plus de 2 ou 3 secondes grand maximum.



Que serait un Sonic, sans les Chaos Emeralds et évidement la transformation en Super-Sayian-Sonic qui en découle ? Probablement un jeu beaucoup moins fun ! Et je vous le donne en mille, on va pouvoir en profiter à fond cette fois ci. Chaque chapitre du jeu, contient donc un ou plusieurs ensembles d’iles et d’ilots sur lesquels vous devrez trouver et récupérer les fameuses émeraudes, sachant qu’a chaque fin de chapitre ou presque, le dernier possesseur de l’émeraude restante sera le boss. Après une petite phase d’approche pour l’atteindre, vous pourrez donc vous transformer en Super-Sonic une fois celle ci obtenue, pour combattre le boss. Cela donne lieu à des combats mémorables contre ces fameux boss gigantesques, avec enchainement d’attaques furieusement jouissif de Sonic en plein vol. La seule limite d’utilisation du pouvoir est votre quantité d’anneaux restantes en votre possession, sachant que les dégâts et le temps écoulé vous en feront perdre régulièrement jusqu’à l’échec si vous n’y prêtez pas attention. Rassurez vous cependant, Sonic a une bien meilleure capacité de stockage dans ce Sonic Frontiers, et a prévu des poches en rab pour conserver jusqu’à 999 anneaux lorsque vous augmentez vos stats à fond, ouf !








D’ailleurs, dans votre progression, vous aurez la possibilité d’augmenter d’autres caractéristiques de votre boule de piquants préférée en récoltant divers éléments dans l’open-world, en accomplissant les défis, en battant vos adversaires et en échangeant vos jetons obtenues lors des zones de pêches avec Big. Vous aurez ainsi la possibilité d’aller voir deux personnages récurrents dans chaque chapitre, les Kocos Ermites, qui vous permettront d’améliorer au choix, votre quantité d’anneaux transportables, votre vitesse, votre force et votre défense. Tout ces petits éléments d’habitude présent dans les RPG, permettent de donner un intérêt réel à la partie open-world du jeu, qui devrait faire plaisir aux joueurs friands d’exploration.
D’autres vidéos du jeu disponibles sur ma chaine Youtube par ici.
Même le plus rapide des hérissons à le droit de chiller parfois
Même si cela pourrait être anecdotique, j’ai décidé de faire un petit paragraphe sur les zones de pêches. Ces zones apportent un peu de calme entre deux speedruns de Sonic, et permettent de gagner de nombreux éléments pour améliorer nos compétences ou nous faire progresser dans l’aventure avec les clés et différents jetons souvenirs à récolter dans l’histoire principale.

En compagnie de Big, vous pourrez donc faire une partie de Sega Bass fishing-like en ayant au préalable récolté dans l’open-world des jetons de pêches disséminés un peu partout. Le mini jeu est simpliste, il suffit de balancer votre ligne à l’aide d’un viseur dans le lac, en essayant d’approcher d’un banc de poissons. Après quelques secondes, vous aurez rapidement un poison qui ferrera et vous devrez appuyer sur une touche pour lancer un petit QTE, qui consistera à appuyer au bon moment pour être synchrone avec un ou plusieurs cercles apparaissant autour de votre prise plus ou moins rapidement. Si vous y arrivez, vous obtiendrez différentes prises plus ou moins classique, de simples poissons, des coffres, voire des bumpers et autres éléments « Sonic-este » vous rapportant des pièces de pêches échangeables contre divers collectibles utilisables pour améliorer ou faire progresser les compétences de Sonic. Jamais difficile en soit, vous pourriez être surpris de renouveler l’expérience pour essayer de découvrir toutes les espèces et objets différents cachés au fond de l’eau. A savoir qu’une petite épreuve de cuisson au feu de bois sera également disponible dans les zones de pèches, vous demander de cuire parfaitement une morceau de viande et de le retirer avant qu’il ne brule, vous rapportant également quelques pièces de pêches, beaucoup moins intéressante que la pêche elle-même cependant. Au final, on se trouve dans une expérience très proche du Gashapon, machine à petits jouets plastiques présent en force au Japon, et ça fait juste plaisir, et reste totalement accessoire pour ceux qui n’accrocheraient pas.








Une bande son bien punchy et des graphismes tout à fait honorable
Pour les habitués de la série, un Sonic sans une bande son qui décoiffe, n’est pas un Sonic. Une fois encore bien heureusement, nous retrouvons des titres rocks dans les niveaux du cyber-espace qui donne une ambiance tout à fait dans les tons du jeu. Et pour la partie open-world, les musiques seront bien plus calmes, mais très agréable également, pour nous accompagner dans le voyage. La dessus, pas d’inquiétude, on est bien dans un Sonic, la bande son fait le job.













Visuellement parlant, j’avoue comme beaucoup avoir eu assez peur sur les premières impressions, les trailers, les captures, d’il y a quelques mois, montrant toujours l’open-world. Alors certes, tout n’est pas toujours visuellement attrayant, certains lieux et textures font un peu old gen, mais Sonic et ses amis sont eux bien représentés dans l’ensemble. Et restent malgré tout certains endroits sur les îles qui sont plutôt agréable à l’œil. Et c’est sans compter les niveaux du cyber-espace qui sont par contre eux, au niveau de mes attentes sur ce point. Les deux ensembles contrastent effectivement un peu, mais on parle aussi d’un monde ouvert versus des petits niveaux sur « rails » ce qui n’est pas comparable au niveau du besoin en ressources des moteurs 3D. On n’oublie pas non plus que le jeu est multiplateforme, Switch inclus, et que forcément le moteur doit s’adapter aux puissances des machines ce qui tire forcément un peu le résultat vers le bas. Néanmoins, j’ai rarement été déçu dans l’ensemble du jeu, et j’ai au contraire été rassuré par rapport aux premières impressions que j’en avais eu. Un petit bémol sur le clipping des éléments que l’on débloque sur l’open-world, qui apparaisse/disparaisse parfois un peu trop rapidement, mais ça n’est jamais pénalisant manette en main.

J’aurais encore beaucoup de choses à dire sur Sonic Frontiers, j’ai probablement omis certains points, et je vous invite à consulter mes différentes vidéos de Let’s play pour vous rendre compte de l’étendue des possibilités du jeu, mais clairement il reste une agréable surprise assez inattendue pour ma part. J’avais presque déjà rangé mes espoirs dans un coin d’un placard sur le renouveau de la licence, et pourtant, la Sonic Team m’a rassuré sur son avenir. Bien sur, le virage open-world de la série pourra en surprendre plus d’un, voire être refusé par certains fans puristes de la bonne vieille époque, mais ça serait une erreur de ne pas donner une chance à ce Sonic Frontiers. Je suis d’ailleurs assez désespéré de voir que le jeu est déjà à moitié prix pour le black friday, surement du à certaines autres reviews du jeu, beaucoup moins dithyrambique que la mienne. En tout cas personnellement, c’est un grand OUI pour le retour du Hérisson, et j’ai hâte même de voir un Sonic Frontiers 2 optimisé Next gen, pourquoi pas ? Si votre cœur craque encore pour Sonic, je vous encourage vivement à vous le procurer, à l’emprunter à un pote, bref, à l’essayer, vous pourriez être surpris !