Après le succès mérité de Flashback : Zombie Kidz, l’éditeur canadien Le Scorpion Masqué poursuit l’aventure des jeux prenant place dans l’univers d’un de leur jeu phare. Cette fois, c’est à une course à l’aveugle et en équipe qu’il nous convie. Après tout, ce n’est pas parce des zombies infestent la ville qu’on n’a plus le droit de s’amuser, n’est-ce pas ?
Avant tout chose, balayons une question que certains d’entre vous se posent sûrement : non, il n’y a pas (vraiment) de zombies dans Turbo Kidz. Les deux jeux partagent certes un univers et beaucoup d’éléments visuels mais ici, les zombies font à peine partie du décor. Il faut comprendre par là qu’on en verra l’un ou l’autre sur un coin de plateau si on y prête attention mais ça s’arrête là.
Pas de zombies donc mais ça n’est pas pour autant une mauvaise nouvelle. Et pour cause, les morts-vivants ont été remplacés par des bolides complètement fous (mais quel bolide ne l’est pas quand il est conduit les yeux fermés ?). Car oui, c’est bien de ça qu’il s’agit dans Turbo Kidz : une course mais lors de laquelle on conduit les yeux fermés…
Drive & Write baby !
Idéalement, le jeu se joue en deux équipes de deux (ou de trois). Dans chaque équipe, un joueur est le pilote et il place un bandeau sur ses yeux en même temps qu’il pose la pointe de son feutre effaçable sur la ligne de départ de son plateau circuit (les deux équipes jouent évidemment le même parcours mais sur des plateaux différents). L’autre joueur de l’équipe, dénommé très logiquement le copilote, va saisir le pouce de la main libre du pilote et tout le temps que durera la course, il l’utilisera comme un joystick afin de guider son équipier (en plus de lui donner des consignes vocales). Tout le monde a compris ? Alors que le départ soit donné…
Le but, et il est assez logique puisque nous sommes dans une course : franchir la ligne d’arrivée avant que son adversaire n’y parvienne sur sa propre fiche. Pour cela, il faudra donc être rapide mais tout en n’oubliant pas d’être prudent ! En effet, si lors de cette course folle, vous traversez une ligne blanche, c’est une sortie de route et votre copilote sera obligé de vous ramener à la dernière ligne de sauvegarde que vous avez traversée !
De plus, les différents parcours sont truffés de « petites » difficultés qui seront là pour compliquer la tâche des pilotes (et des copilotes). Parmi celles-ci, des tunnels pendant la traversée desquels le copilote n’aura plus le droit de parler, des tremplins, des zones d’accélération et même des taches d’huile qui pourraient bien vous faire partir en tête-à-queue…
Et histoire d’ajouter encore un peu de piment dans l’essence, Turbo Kidz propose aux joueurs de piloter des bolides dotés de capacités spéciales. Comme quoi ? Eh bien comme un véhicule au moteur survitaminé (comprenez capable de profiter d’un effet de boost plus long), comme un véhicule capable de tendre une corde pour faire tomber le pilote adverse ou mieux (ou pire, c’est selon) comme un véhicule capable de lâcher une mine sur le circuit de l’autre équipe. Gniark gniark.
Trace ta route…
En conclusion, Turbo Kidz est un jeu hyper fun qui ravira les plus jeunes sans déplaire (loin de là) aux plus âgés. Doté d’un univers accrocheur (cœur avec la gamme Zombie Kidz) mais aussi d’une multitude de circuits (16 circuits différents, tous en double exemplaire), il est la promesse de sacrées prises de roues et de grands fous rires lors de vos moments ludiques en famille !
Turbo Kidz, un jeu d’Emmanuel Gauvain, illustré par Nikao et Rémy Tornior et édité par Le Scorpion Masqué.
Nombre de joueurs : 2 à 6
Âge : dès 7 ans
Durée moyenne d’une partie : 15 minutes