Aujourd’hui, Conso-Mag se mue en écosystème ! Grâce au nouveau jeu de Maxime Tardif (édité par Lucky Duck Games), nous avons en effet « planté » des cartes, créé des symbioses et même un peu composté (eh oui, c’est aussi ça la nature). Découverte de Earth…
Dans Earth, les joueurs vont être en charge de créer un écosystème symbiotique au sein duquel des synergies naturelles se mettront en place. Pour cela, chacun va commencer le jeu avec une île vierge, un climat spécifique et un écosystème de départ. A partir de là, il s’agira de développer son île en créant un tableau de 16 cartes (en format 4×4) représentant principalement de la flore mais aussi des terrains.

Qui sème des graines récolte la victoire
Pour cela, à chaque tour, le joueur actif aura le choix parmi quatre actions. La première consistera à « planter » jusqu’à deux cartes en les plaçant dans son tableau. La seconde permettra de récupérer des jetons « sol », en quelques sortes la monnaie du jeu. Quant à la troisième, il s’agira d’arroser ses jeunes pousses et donc de les faire germer. Enfin, la dernière permettra de faire croître l’une ou l’autre de vos plantes tout en reconstituant votre main de cartes.
Il est aussi à noter que dans Earth, tous les joueurs jouent à chaque tour puisque les joueurs qui ne sont pas le joueur actif pourront néanmoins effectuer une version minorée de l’action choisie par celui-ci. Cela fait de Earth un jeu dans lequel il n’existe pratiquement aucun temps de latence. Pour un jeu de ce type, ce n’est pas à négliger.

Moi, je fais pousser une salade. Une salade de points !
De façon presque étonnante, les règles de Earth ne sont pas plus compliquées que ça. Il ne faudra d’ailleurs pas de longues explications pour y initier les novices (même si quelques questions ponctuelles sur la bonne compréhension des symboles surgiront inévitablement en cours de partie). Néanmoins, il demeure un jeu exigeant et d’une très belle profondeur stratégique. Dans Earth, on réfléchit, on calcule et on fait des choix (parfois douloureux). Déjà, il faut choisir les cartes que l’on plante et celles que l’on va composter. Ensuite, il faudra sélectionner avec soin l’ordre dans lequel on va installer nos précieuses plantes et nos terrains fertiles car les capacités de ceux-ci seront activées à de nombreuses reprises au cours de la partie et l’ordre dans lequel elles s’activeront sera une des clefs de la victoire. Cet élément confère à Earth un aspect puzzle qui pourra mettre vos méninges à rude épreuve.
Enfin, et c’est un point essentiel, il faudra veiller à atteindre un maximum des objectifs fixés par la partie. Nous disons un maximum car soyons réalistes, il est impossible de tous les maximiser. Et pour cause, ils sont particulièrement nombreux ! Bien sûr, chaque joueur débute avec un objectif propre dicté par l’écosystème de son île personnelle mais en plus, deux écosystèmes communs donneront aussi des lignes directrices à votre développement stratégique. Et ce n’est pas tout, en plus de cela, quatre cartes Faune créeront une course aux objectifs au cœur même de la partie. Vous en voulez encore plus ? Alors sachez que certaines des cartes Terrain que vous installerez dans votre tableau pourront elles aussi vous octroyer des points en fin de partie si vous en remplissez les conditions…
Vous l’aurez compris, Earth offre de multiples façons de scorer et c’est entre toutes celles-ci qu’il vous faudra jongler habilement pour réaliser un score capable de faire pâlir d’envie Mère Nature elle-même.

En conclusion
Earth réussit le tour de force d’être un jeu aux règles accessibles mais à la profondeur tactique intense. Pour nous, c’est un véritable coup de cœur et ce d’autant qu’en plus d’être un excellent jeu, il est aussi un vibrant hommage à la nature, à sa beauté, à sa fragilité et à son équilibre. Mais aussi à sa diversité puisque la pléthore de cartes qu’il propose garantit que deux parties (ni même deux îles) ne seront jamais identiques. Un exemple : il existe 25.600 configurations de départ possibles pour chaque joueur, rien de moins !
Earth, un jeu de Maxime Tardif édité par Lucky Duck Games (et distribué en Belgique par Geronimo Games).
Nombre de joueurs : 1 à 5
Âge : dès 14 ans
Durée moyenne d’une partie : 1h30 à 2h
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