Depuis quelques semaines, Libellud propose sur les étals des meilleures boutiques sa toute dernière sortie : Shadows – Amsterdam. Pour vous, Conso-Mag a revêtu son plus bel impair élimé et s’est lancé dans une effrénée course aux indices.
Comme souvent, c’est en raison des errements de la police qu’un mystérieux client a fait appel à votre agence de détectives privés. Néanmoins, celui-ci semble disposer de moyens considérables et compte bien obtenir des résultats rapides puisqu’il a également mandaté une agence concurrente. Désormais, il vous faudra faire preuve d’autant de célérité que d’efficacité si vous voulez espérer boucler l’enquête en premier. Mais attention, la police batave semble peu apprécier que vous marchiez sur ses plates-bandes.
Shadows – Amsterdam est donc un jeu qui se joue par équipe puisqu’au sein des deux agences représentées, un joueur incarnera l’agent de liaison quand l’autre endossera le costume de détective. Derrière son paravent, l’agent de liaison disposera d’une carte-plan où apparaissent les emplacements des preuves, des forces de police et celui du client auquel il faudra remettre les preuves collectées. Grâce à celle-ci, il va guider son détective dans la ville (comprenez sur les tuiles Quartier disposées au centre de la table). Pour ce faire, l’agent de liaison va donner au détective une ou deux cartes Indice parmi celles disponibles (une seule s’il souhaite que son coéquipier se déplace d’une case et deux si l’objectif recherché est à deux cases de distance). En observant la ou les cartes Indice, le détective va déplacer sa figurine sur la tuile qui lui semble correspondre au mieux. L’objectif : se rendre sur différentes tuiles Preuve afin d’en collecter trois et ensuite les apporter sur la tuile Client. Le tout, en évitant évidemment soigneusement les forces de l’ordre car si vous vous arrêtez par mégarde une troisième fois sur une tuile Police, vous serez mis aux fers et la partie sera définitivement perdue.
Un des avantages de Shadows – Amsterdam est le rythme qu’il imprime à chaque partie. En effet, s’il reste un jeu d’observation et de déduction, il a cette particularité de voir les deux équipes jouer en même temps. Bien sélectionner les cartes Indice que l’on donne ou les tuiles Quartier sur lesquelles on se déplace restera donc essentiel mais il ne faudra pas non plus y consacrer trop de temps, en tout cas pas sans courir le risque de se faire coiffer au poteau par l’équipe adverse. Voilà qui saura donner une petite nervosité bienvenue aux compétitions détectiviesques que se livreront les joueurs.
Un autre avantage du jeu est d’avoir bénéficié des capacités d’édition de la maison Libellud. En effet, si Libellud n’a pas le monopole des beaux jeux, elle nous a habitués, au travers de ses précédentes sorties, à un univers graphique particulièrement léché (Mysterium, Dixit, Dice Forge, …). Shadows – Amsterdam ne fait pas exception et c’est une excellente nouvelle tant un jeu d’observation comme celui-ci nécessite des illustrations soignées. Ici, elles sont signées par M81 Studio et elles rendent le jeu aussi agréable que fluide.
En conclusion, Shadows – Amsterdam se révèle un jeu familial et agréable qui reprend sans grand risque des mécaniques qui ont prouvé leur efficacité dans quelques standards du genre comme Dixit, Mysterium ou encore Codenames.
Shadows – Amsterdam, un jeu de Mathieu Aubert édité par Libellud
Nombre de joueurs : 2 à 8
Âge : à partir de 10 ans
Durée moyenne d’une partie : 20 minutes
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