Je vous l’ai dit, j’ai (re)découvert que Netflix proposait depuis un moment une belle collection de titres mobiles pour tous les abonnés. Parmi eux, je vous ai déjà présenté l’excellent Into the Breach, un tactical qui m’a occupé durant de longues heures. Aujourd’hui, c’est un style complètement différent que je vous propose de découvrir avec Laya’s Horizon, un titre très chill qui m’a envouté. Enfilez votre cape, on y va !
Il y a certains jeux, certaines expériences, qui vous envoûtent. Laya’s Horizon fait indéniablement partie de celles-là pour moi. Sur les recommandations de Max (encore lui), je télécharge ce titre dont je ne connais alors rien. Quelques minutes plus tard, dès les premiers instants, je suis happé par cet univers que je vais prendre plaisir à découvrir des heures durant.
Le concept est simple : Laya vient d’obtenir sa première cape lui permettant de planer dans les cieux, au-dessus de son île. Du haut d’un perchoir, vous sautez et prenez son contrôle pour une session de vol qui vous amène en contrebas. Et puis vous recommencez : à la fin de chaque session, vous remontez au sommet et vous élancez pour un nouveau saut, qui vous emmènera vers d’autres lieux, d’autres parcours, d’autres slaloms entre les arbres, les ponts et les maisons des différents villages qui peuplent l’île.
Certaines missions pourront, si vous le souhaitez, rythmer vos sauts : courses contre d’autres voltigeurs, parcours tout en zigzags pour suivre un compagnon, ou balades orientées pour vous faire découvrir certains recoins reculés de l’île. Ces missions ont toute un point commun : mettre en avant le terrain de jeu et les sensations de vol, et sont davantage un prétexte pour être sûrs que vous tiriez le maximum de votre expérience.
La découverte de l’île et le sentiment de liberté qui se dégage de chaque run sont quelque chose de rare. A l’inverse de montagne d’autres jeux, open worlds en tête, ce n’est pas via l’immensité du terrain de jeu que le titre cherche à trouver cette liberté, mais réellement par la façon d’arpenter ces lieux. En ce sens, il m’a beaucoup rappelé les plus belles heures des derniers épisodes de SSX, une licence qu’il me tarde de voir revenir sur le devant de la scène.
Laya’s Horizon est grisant. Dans son gameplay, le jeu se veut très simple et intuitif. Pourtant, c’est véritablement au fur et à mesure des vols et des longues minutes passées à s’entraîner à slalomer, à utiliser les boosts et les différents éléments du décor (courants d’air, vortex, etc.) que le titre se dévoile. On prend de plus en plus de plaisir à sautez, portés par une bande-son grandiose et une réalisation magnifique, qui nous font aimer cette île comme on tombe sous le charme d’une destination de vacances.
Laya’s Horizon est un véritable moment de détente, extrêmement bien adapté aux sessions mobiles puisque chaque run ne prend qu’une poignée de minutes. Le jeu nous fait découvrir une île absolument magnifique, et le sentiment d’exploration conféré par le vol est grisant. Un de mes coups de cœur de l’année.
Test publié chez Jauny (coucou) en premier, et dupliqué avec accord de l’auteur.
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