Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name est un jeu développé par le studio Ryū ga Gotoku. Il fait partie de la série Like a Dragon (Yakuza) et est sorti sur PS4, PS5, XBox One, Xbox Series et PC. Les voix du jeu sont en anglais ou japonais et le jeu est traduit en français !
A la base imaginé pour être un DLC, The Man Who Erased His Name est finalement devenu un jeu complet. Que nous raconte ce jeu ? Vaut-il le coup ? Allons découvrir tout ça !
Le test contiendra un spoiler de Yakuza 6 !
Un Kiryu caché en vaut deux
Le jeu se situe entre Yakuza 6 et Like A Dragon (Yakuza 7).
Pour rappel, Kiryu se fait passer pour mort à la fin de Yakuza 6 pour que les enfants du Morning Glory puissent grandir en toute sécurité, loin du danger du monde des Yakuzas. On apprend dès le début qu’il a en fait fait un deal avec la famille Daidoji pour changer de nom (Joryu) et disparaître. En échange, il rend quelques menus services à la famille et reste cloîtré dans un temple.
De manière peu surprenante avec Kiryu, tout va vite partir en vrille. La famille Daidoji va se faire piéger par l’alliance Omi et la couverture de Kiryu va être mise en danger. A partir de là, les évènements vont s’enchaîner et Kiryu va pouvoir commencer à faire ce pour quoi il est très doué, casser des méchants.
La galerie des nouveaux personnages est très réussie et ils sont tous charismatiques même si un peu débiles (sérieux, qui ne reconnaît pas Kiryu). Cet épisode est aussi l’occasion de faire un peu de fan service avec des références à d’anciens épisodes de Yakuza et même à Judgment.
L’histoire est, comme toujours avec Yakuza, plutôt prenante même si assez classique quand on connaît bien la série. Série Yakuza oblige, une grosse partie du plaisir provient du gameplay de baston. Exit le J-RPG de Like A Dragon, retour au beat them all.
Dans cet épisode Kiryu maîtrise deux styles de combat. Le mode « classique » où Kiryu met des grosses mandales et éclate tout avec des vélos, barres de métal, panneaux publicitaires, … Le second propose de se battre de manière un peu moins violente en utilisant divers gadgets pour nous aider. Il y en a quatre (un fil pour saisir les ennemis / objets, des mini bombes, …) et leur utilisation est au final assez… gadget et peu intéressante.
Le système reste efficace et percutant et les combats de boss toujours bien mis en scène et plaisant !
D’un point de vue purement technique, le jeu utilise le Dragon Engine, le même que Yakuza 6, Like A Dragon et Judgment. Le jeu reste beau (notamment les cinématiques) mais on sent que l’âge se fait sentir !
Le Yakuza underground
Au delà de l’histoire principale, la série Yakuza s’est forgée un nom grâce aux nombres importants d’activité annexes disponibles pour augmenter la durée de vie. Cet épisode ne fait pas exception à la règle. Peu de réelles nouveautés, mais on retrouve avec plaisir le Pocket Circuit, les jeux d’arcade, le Colisée, … C’est aussi ces moments gênants avec les rendez-vous dans les bars, cette fois-ci joués par des vraies actrices.
Mention spéciale pour le Pocket Circuit qui reste ultra fun sans aucune raison. Le Colisée sera un passage obligatoire le temps de quelques combats pour pouvoir avancer l’histoire principale.
La vraie nouveauté est portée par le réseau Akame. Akame est un des personnages principales de cette histoire et à travers son réseau elle vient en aide aux habitants de Sotenbori. C’est globalement par ce biais que vous allez accomplir les quêtes annexes de l’histoire. Les quêtes restent classiques (détruire des gangs, protéger des sans abris, …) mais certaines sont vraiment bien pensées et drôles. L’occasion pour le studio d’évoquer certains sujets d’actualité (IA) ou des légendes urbaines.
Le principal intérêt de réaliser les quêtes est d’obtenir des points qui permettront d’acheter des compétences pour Kiryu.
Conclusion
Tout ceci est plutôt très fun mais il y a un mais. En effet, on ressent le fait que le jeu était d’abord pensé comme un DLC par la surabondance du contenu annexe. On ressent un peu de remplissage pour ajouter du contenu à une histoire qui se finissait sinon en 10/12h. Vu le prix du jeu, c’est un peu court !
Le jeu reste très bon et je ne boude pas mon plaisir d’avoir retrouvé Kir… euh Joryu, le temps de cette histoire !
Aucun produit trouvé.