Sorti en salle le mercredi 10 mai, L’Exorciste du Vatican est tiré de l’histoire vraie du père Gabriele Amorth.
Une touche d’originalité
La présence de Russell Crowe, acteur australien renommé qui s’est principalement fait connaître grâce à ses performances dans des films tels que « Gladiator », « A Beautiful Mind » et « Les Misérables » laissait bon espoir quant à cet énième film d’exorcisme.
Il y incarne le père Gabriele Amorth, qui a été l’exorciste en chef du diocèse de Rome.
À sa mort, ce dernier est reconnu comme le plus grand exorciste du monde.
Dans l’histoire que nous conte le film, le père Amorth est un personnage haut-en-couleur et blagueur apporte un peu de fraîcheur au genre.
Il vient en aide à une famille américaine venue s’installer en Espagne pour restaurer un ancien bâtiment de l’Église que leur a légué le père de la famille, à sa mort.
Ce bâtiment renferme en effet de sombres secrets et le plus jeune fils va se retrouver sous l’emprise de puissantes forces démoniaques.
Dans cette dangereuse mission, le Père Amorth va être soutenu par le prêtre du village.
Ce personnage secondaire va trouver son importance dans l’histoire, ce qui change du massacre habituel que subissent les figures annexes dans les films de ce type.
Mais tout de même terriblement classique
Malgré les bonnes intentions, L’Exorciste du Vatican reste une relecture de plus du film d’horreur classique.
Rien d’inédit quant au déroulé ; quelqu’un est possédé, ça empire, on fait une découverte terrible puis on trouve un élément clé, alors enfin on combat le démon.
Soit l’histoire finit bien, soit l’entité montre un signe de vie alors que tout le monde la croyait vaincue, quelques secondes avant la fin.
Bien que L’Exorciste du Vatican échoue dans sa tentative de démarcation, il en reste un film soigné.
Le fait de ne pas se prendre au sérieux apporte tout de même un divertissement satisfaisant.
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