Le dernier opus de la célèbre licence Battlefield étant sorti, j’ai pu y accéder et ainsi me faire un avis sur ce nouveau titre de DICE, édité par Electronic Arts. C’est, par ailleurs, le premier Battlefield auquel j’ai l’occasion de jouer, c’est donc d’un œil plutôt candide que je vais vous détailler mon aventure au sein du champ de bataille.
Battlefield, c’est quoi ?
Pour les personnes qui, comme moi, découvrent la licence avec cette dernière itération et, par la même occasion, à travers cet article, Battlefield est un jeu de tir à la première personne proposant, selon l’opus, une expérience en multijoueur et en solo. Cette dernière se déroule sous la forme de campagnes nous mettant dans la peau d‘un soldat durant des guerres fictives ou ayant eu lieu. Je pense notamment à Battlefield 1, sorti en 2016, qui reprend le contexte de la Première Guerre mondiale pour exposer son récit.
Au fil des années et avec pas moins de quatorze jeux, Battlefield a su conquérir le cœur des joueurs et se démarquer des autres jeux de guerre, notamment grâce à son mode de jeu phare : les batailles à grande échelle, des parties opposant jusqu’à cent vingt-huit joueurs, divisés en deux équipes se battant pour conquérir un territoire.
Tout au long de cet article, je vais tenter de retranscrire au mieux mes impressions en tant que nouveau joueur et expliquer comment la licence a réussi à se renouveler et revenir sur le devant de la scène après un déclin de la licence se traduisant par une baisse drastique des ventes et des avis plutôt mitigés concernant les derniers opus. Je pense particulièrement à Battlefield 2042 qui avait laissé les joueurs sur une touche amère lors de sa sortie en 2021. Nous allons donc voir comment, quatre ans plus tard, le studio DICE a mis les bouchées doubles pour redorer le blason de leur licence phare.
Une plongée au cœur du champ de bataille
Ce qui m’a le plus frappé lors de ma découverte, c’est clairement l’immersion que propose le jeu grâce aux différents aspects que nous allons voir durant cette partie.
Et c’est dès nos premiers pas que nous pouvons remarquer que techniquement, les équipes de DICE ont fait un excellent travail en proposant un jeu aux graphismes très réussis, notamment au niveau des lumières qui offrent une ambiance visuelle magnifique. Bon, ce nouveau Battlefield ne révolutionne pas non plus le monde du jeu vidéo par ses graphismes, le style visuel restant, somme toute, classique, mais le studio a tout de même réussi à créer une atmosphère propice aux grandes batailles qu’il propose en utilisant les moyens techniques modernes à bon escient.
Pour ce qui est de l’ambiance, là aussi c’est une réussite. Que ce soit en multijoueur ou durant la campagne, on a vraiment l’impression d’être au cœur du combat, notamment lors des batailles à grande échelle durant lesquelles le sentiment d’être tout petit en comparaison des tanks et des avions qui affluent de toutes parts se manifeste. Durant ces parties, le fait de ne pas être centré sur soi-même, mais de faire partie d’un tout, représenté ici par l’équipe, exacerbe encore l’immersion au sein du champ de bataille : nous ne sommes pas le personnage principal, mais un pion qui doit faire de son mieux pour mener à bien sa mission, à savoir prendre le contrôle de la zone de combat.
L’un des éléments les plus importants pour l’immersion dans un jeu, c’est le sound design. Quand il est bon, ce dernier permet aux joueurs de mieux ressentir les mêmes sensations que son personnage. Et sur ce point, Battlefield a clairement réussi son coup. En effet, chaque arme, chaque mouvement et autres sons est audible et crédible, rendant ainsi l’expérience vraiment réaliste. Je pense notamment à un moment de la campagne qui m’a marqué. Lors d’une des premières missions, il nous est imposé de passer par un tunnel et, bien évidemment, nous subissons une embuscade à l’intérieur. S’enchaîne alors un échange de tirs à la mitraillette et, entre le bruit des balles qui fusaient, j’ai remarqué que l’on pouvait entendre l’écho des cartouches qui tombaient au sol. Ce n’est qu’un détail, mais il témoigne du fait que les développeurs ont réalisé un travail minutieux pour proposer une immersion des plus qualitatives.
Enfin, le jeu propose une musique dynamique qui colle bien avec les thèmes abordés en rappelant la violence de la guerre. Elle sait, tout de même, se faire discrète et laisser place à la tension du silence quand le moment s’y prête.
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Une histoire américaine…
La campagne du jeu se déroule sous la forme d’un enchaînement de missions nous mettant dans la peau de plusieurs soldats d’une unité spéciale de l’armée américaine réalisant des missions un peu partout sur le globe dans le but de démanteler une organisation militaire terroriste voulant prendre le pouvoir dans le monde entier par la force, la Pax Armata.
Comme je le disais dans la partie sur l’immersion, là encore, le sentiment d’être dans la peau de notre personnage est réussi. Malgré le fait que le conflit ainsi que l’organisation ayant la position d’antagoniste soient fictifs, beaucoup d’acteurs de la politique mondiale sont cités. Je pense notamment à l’OTAN, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, qui se positionne comme barrage principal à la Pax Armata et que nous devons aider au cours de nos missions. Je pense que le fait d’intégrer des éléments réels auxquels il est possible de se référer permet encore de mieux s’immerger, contrairement aux jeux qui se passent dans un futur assez lointain comme Battlefield 2042 ou bien Call of Duty : Infinite Warfare.
L’histoire est cependant assez banale, on se retrouve à suivre un groupe de soldats américains qui sauvent le monde, comme l’on peut le voir dans de nombreux jeux ou bien des productions de films hollywoodiens. Sans pour autant être mauvais, le scénario n’est pas vraiment original. Il ne faut donc pas s’attendre à de nombreux rebondissements et des scènes remplies d’émotions.
La campagne n’est, cependant, pas le contenu principal du jeu, ce dernier se concentrant principalement sur les différents modes multijoueurs qu’il propose. Il est, d’ailleurs, possible de désinstaller le contenu de la campagne pour gagner de l’espace de stockage.
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Un multijoueur haut de gamme
Entrons à présent dans le vif du sujet et parlons du cœur de Battlefield : le multijoueurs. En effet, les confrontations en ligne sont à l’origine du succès de la licence, avec notamment ses batailles à trente-deux joueurs contre trente-deux dans lesquels s’enchaîne phase en avions de chasse, en tank ou bien à pied, accompagné de son fusil.
Battlefield 6 propose ainsi une sélection de mode assez éclectique, avec, entre autres, des “matchs à mort”, où chaque équipe doit atteindre le nombre d’éliminations requis pour gagner la partie; le mode “domination”, dans lequel il est requis d’obtenir un certain nombre de points grâce aux zones devant être capturées aux quatre coins de la carte, ou encore, le fameux mode “bataille à grande échelle” qui fait s’affronter deux équipes de trente-deux joueurs pour prendre le contrôle de la zone de combat.
Tous ces modes de jeux sont complétés par l’onglet “Communauté” dans lequel il est possible de retrouver des modes de jeux personnalisés, créés par la communauté. Le créateur de mode de jeu est directement intégré et offre la possibilité de paramétrer comme on le souhaite son expérience pour créer des modes uniques. Les développeurs ont également annoncé que les modes les plus appréciés auront la possibilité d’être intégrés parmi les modes de jeux officiels. Cette initiative témoigne de leur engagement et de la volonté de mettre en lumière la communauté en leur faisant confiance. Un geste que je trouve appréciable, d’autant plus que cela permettrait également de prolonger la durée de vie du jeu.
Si le jeu nous offre un nombre de modes de jeu assez conséquent, on ne peut cependant pas en dire autant des maps. En effet, malgré la qualité, la liste est assez pauvre et au bout de dix heures de jeu, on retombe souvent sur les mêmes. Il ne fait aucun doute que de nouvelles cartes seront ajoutées, mais cela ne doit pas tarder au risque que les joueurs ne se lassent de faire le tour des mêmes zones en boucle.
Avant le début d’une partie, nous avons le choix entre quatre classes ayant chacune leurs spécificités. Nous retrouvons ainsi la classe assaut qui a pour but de faire un maximum de dégâts en se déplaçant sur la champ de bataille, les soutiens qui ont pour caractéristique principale de pouvoir réanimer rapidement leurs alliés. On retrouve également les ingénieurs, très utiles en bataille à grande échelle pour réparer les véhicules et enfin, les éclaireurs qui ont pour rôle de repérer les ennemis et les éliminer de loin.
Toutes ces classes peuvent être entièrement personnalisables de manière très poussée. Il est ainsi possible de choisir pour chacune d’entre elles son arme principale, son arme secondaire, ses différents gadgets, son arme de lancer et enfin son arme de corps à corps.
Chaque arme est également entièrement personnalisable avec la possibilité de choisir parmi plusieurs modèles dans les différentes classes d’armes, comme les fusils d’assaut, les carabines, les pistolets-mitrailleurs et bien d’autres. Enfin, des modules peuvent être installés sur les armes pour les adapter à notre gameplay. Ces modules sont déblocables en atteignant une certaine maîtrise de l’arme en question et ont un certain “coût”. Ce coût correspond à un certain nombre de points qu’il est nécessaire d’utiliser pour installer les modules. Chaque arme possède ainsi cent points que nous pouvons dépenser comme nous le souhaitons en interchangeant les différents modules.
J’ai personnellement beaucoup apprécié la profondeur apportée à la personnalisation et le fait de devoir réfléchir aux meilleurs modules à installer pour pouvoir tirer le meilleur parti de notre arme favorite.
Je ne suis clairement pas un expert des FPS en multijoueur mais j’ai beaucoup apprécié les différentes sessions que j’ai pu passer sur ce Battlefield 6. Les joueurs que j’ai croisés durant les parties étaient sérieux et jouaient les objectifs. Je n’ai pas non plus été dérangé par des tricheurs, comme cela avait été signalé durant la bêta du jeu. Ce multijoueur est donc, pour moi une réussite qui saura rendre de sa superbe à la licence Battlefield.
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Conclusion : Un retour sur le devant de la scène réussi
Après un certain déclin de la licence, ce nouvel opus a clairement réussi à faire remonter Battlefield au sommet des FPS en multijoueur.
Les développeurs ont choisi un univers simple, à savoir contemporain, et se sont concentrés sur le fait de le rendre le plus réaliste possible.
Grâce aux moyens techniques et au travail fourni par les équipes de DICE, ils ont réussi à rendre l’immersion quasiment parfaite et à faire ressentir aux joueurs les sensations d’un vrai champ de bataille. Certains points sont encore perfectibles, je pense notamment au manque de cartes, mais il ne fait aucun doute que Battlefield 6 est un des meilleurs FPS de 2025.

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