J’ai découvert le genre « observation game » il n’y a pas si longtemps que cela avec l’excellent Shift 87 du studio Pixelsplit que je vous recommande d’ailleurs vivement.
The Devil is in the Details développé par le studio HideWorks boxe dans la même catégorie, mais en ajoutant une partie survival avec moult pièges, et ennemis, sans compter le timer qui ajoute de la tension au titre.
Le jeu nous propose quatre épreuves différentes, montant crescendo dans l’horreur et dans le nombre de phases à traverser pour les résoudre.
Pour chaque épreuve, vous pouvez néanmoins modifier la difficulté et affiner les obstacles mis en travers de votre chemin, en activant ou non certaines des paramètres du jeu. Si vous êtes une flippette, vous pouvez traverser le titre en mode tranquille, sans aucun autre stress que celui de trouver les différences entre chaque phase. Sans être si extrême, le timer est d’ailleurs désactivé par défaut, et doit donc être choisi manuellement pour ajouter un niveau de difficulté supérieur au jeu qui est déjà pas forcément très simple au vu des ennemis et pièges présents dans les niveaux.
![The-Devil-is-in-the-Details_20250910070517-1024x576 [Test PS5] The Devil is in the Details](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/09/The-Devil-is-in-the-Details_20250910070517.jpg?resize=1024%2C576&ssl=1)
Alors je vous l’ai dit, mais la base du titre reste un jeu des 7 différences (enfin de 2 à 8 plutôt), avec une touche de la manette qui vous permet de mettre en surbrillance les éléments qui vont potentiellement changer. Cela est rassurant sur le fait que les niveaux changent régulièrement, avec des pièces supplémentaires qui s’ajoute au fur et à mesure des phases réussies. Le jeu étant plutôt détaillé, si on devait enregistrer tout ce qui est visible, cela deviendrait une vrai torture mentale. Vous aurez une phase d’observation permettant de mémoriser un max de choses, et une phase de rituel, ou vous devez placer des talismans sur les objets qui vous semblent différents. En traversant le jeu, on passe de 4-5 éléments dans les premiers niveaux, à une bonne vingtaine possible, sachant que le maximum de différence restera de 8 à trouver. La plupart des différences sont des éléments qui sont modifiés visuellement, comme des tableaux, des sièges/fauteuils de différentes formes, un frigo rempli ou non et ouvert ou pas. On trouve également un piano qui émet une mélodie différente, des télévisions qui émettent une image différente, ou un enchainement de couleur RVB dans un certain ordre. Enfin quelques objets sont également posés ici et la, et change complétement de forme, entre jouet d’enfant, pile de livres, ou pots de fleurs. L’avantage est qu’avec la quarantaine de duo de phases que comportent le jeu, on retrouve globalement les mêmes objets, simplement placés différemment, ce qui fait qu’on a plus de facilité au fur et à mesure de reconnaitre les différences.
Côté horreur, le jeu nous met dans une ambiance assez sombre, avec un monstrueux Arbiter qui vous accueille et auquel vous devrez rendre des comptes à chaque phase, vous expliquant que vous êtes en quelques sortes coincées dans un enfer de boucles, et que vous devez les traverser pour vous en sortir. Impitoyable, il n’hésitera pas à sortir la tronçonneuse pour vous punir en cas d’échec. Même si ça n’a quasi aucune importance sur le jeu, cela justifie quand même d’essayer de ne pas trop se tromper souvent. En plus de ce charmant hôte, vous aurez pléthore de dangers, d’ennemis, et de jumpscares se déclenchant de manière aléatoire, pour vous rappeler qu’on est pas la pour rigoler. Vous avez en haut de l’écran une barre de vie, qui s’écoule avec le timer, mais aussi lorsque vous déclenchez un piège, ou qu’un ennemi vous touche, et qui aura pour conséquence de soit déclencher la phase suivante si vous étiez en observation, soit de perdre la phase rituel en cours. Les pièges sont eux de simples pièges à loups, et pointes qui sortent du sol, qu’il faudra éviter, sachant qu’avec des ennemis qui vous collent au basque, ça ne sera pas toujours évident. Les ennemis eux donc, seront de simples fantômes plutôt lent, à d’autres démons plus rapides, certains traversant les murs, ou réagissant au bruit. Vous ne serez pas complétement sans défense, car vous trouverez des objets à activer dissémines dans les niveaux, certains dans des réceptacles verrouillés, qu’il faudra évidement ouvrir avec clés plus ou moins cachées dans les niveaux. Ces objets sont des potions restaurant votre ‘temps de vie’, des armes détruisant les ennemis dans un cercle restreint autour de vous, ainsi que des cœurs supplémentaires qui seront consommés pour chaque erreur faites dans la phase de rituel, vous permettant de passer à l’étape suivante malgré tout.
![The-Devil-is-in-the-Details_20250917185920-1024x576 [Test PS5] The Devil is in the Details](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/09/The-Devil-is-in-the-Details_20250917185920.jpg?resize=1024%2C576&ssl=1)
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![The-Devil-is-in-the-Details_20250917071405-1024x576 [Test PS5] The Devil is in the Details](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/09/The-Devil-is-in-the-Details_20250917071405.jpg?resize=1024%2C576&ssl=1)
![The-Devil-is-in-the-Details_20250917071442-1024x576 [Test PS5] The Devil is in the Details](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/09/The-Devil-is-in-the-Details_20250917071442.jpg?resize=1024%2C576&ssl=1)
![The-Devil-is-in-the-Details_20250917185235-1024x576 [Test PS5] The Devil is in the Details](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/09/The-Devil-is-in-the-Details_20250917185235.jpg?resize=1024%2C576&ssl=1)
Et pour compliquer encore un peu plus les choses, l’Arbiter et les démons du jeu sont taquins et vous feront parfois des « blagues », en lançant des phases rituels pour de faux, en troublant votre vue, en faisant disparaitre des objets pendant quelque temps (plus stressant si le chrono est activé), en inversant les contrôles et d’autres perturbations qui rajoute une couche sur la difficulté toute relative du jeu. Même si cela reste de courte durée, cela impacte fortement le gameplay et ajoute un plus sur l’habituel jeu d’observation que l’on trouve dans les autres jeux du genre. Enfin, attendez vous aussi à sauter quelques fois de votre siège, avec des apparitions hurlantes qui débarque à n’importe quel moment, des trains mortels qui traversent des couloirs, ou d’autres jumpscares qui deviendront aussi un peu redondant, mais qui reste perturbant dans la partie.
Côté technique, le jeu reste globalement horriblement joli (dans le bon sens du terme) avec une bande son discrète, mais des effets sonores qui collent bien à l’ambiance. Mention spéciale à l’Arbiter qui vous cause dans les HP de la dual sense dans le menu du jeu. A noter cependant, quelques à coups sur Playstation 5, probablement lors du chargement d’une partie du niveau qui peuvent être pénalisant en jeu, surtout avec des ennemis aux alentours, ou si vous voulez éviter un piège. La première et la dernière épreuve sont particulièrement marqué par ce petit point négatif que j’espère corrigé dans une prochaine mise à jour, la PS5 étant censé être capable de faire tourner le jeu sans problème.
![The-Devil-is-in-the-Details_20250915072959-1024x576 [Test PS5] The Devil is in the Details](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/09/The-Devil-is-in-the-Details_20250915072959.jpg?resize=1024%2C576&ssl=1)
The Devil is in the Details est un mix de deux genres plutôt bien dosé avec en plus la possibilité d’affiner les paramètres pour convenir à la plupart des publics du titre (à part les enfants évidement). Son ambiance est réussi, et on hésite pas à sortir un petit cahier, ou prendre des photos pour s’aider dans les derniers niveaux si on a omis d’activer le mortel timer qui complique bien les choses. Pour ma part, je le recommande aux amateurs du genre horreur, qui cherche un jeu différent à se mettre sous la dent.
Pour conclure, une petite vidéo du jeu vous montrant le début de la première épreuve.