Super Engine GT Turbo SPEC est un jeu de course de type arcade développé par Josep Monzonis Hernandez.
Dans Super Engine GT, le but sera, comme dans tous les jeux de courses, de terminer premier à chacune d’entre elles. Nous commençons onzième, à savoir dernier, et il faudra remonter les positions tout au long de la partie. On retrouve ainsi trente-deux courses réparties en quatre niveaux de difficulté. Difficulté que, personnellement, je n’ai pas vraiment ressentie. En effet, bien que la séparation entre les courses soit signifiée par un changement de difficulté, il ne m’a pas semblé que les tracés soient plus difficiles ou que les adversaires contrôlés par l’IA pilotent mieux. Les parcours sont, quant à eux, assez agréables bien que répétitifs à certains moments : Ils se ressemblent un peu tous et les décors ne sont pas nombreux, on compte au maximum cinq environnements différents.
![dzxbwpntrsxkmptxkivi [Test PC] Super Engine GT Turbo SPEC](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/05/dzxbwpntrsxkmptxkivi.jpg?resize=900%2C506&ssl=1)
![apps.23739.14414767057784560.e59a4928-2d55-47db-8800-d079e39ffacd [Test PC] Super Engine GT Turbo SPEC](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/05/apps.23739.14414767057784560.e59a4928-2d55-47db-8800-d079e39ffacd.jpg?resize=320%2C180&ssl=1)
Concernant la progression, elle se fait graduellement. Il n’est possible d’accéder à une course qu’en ayant réussi la précédente. Cela crée un sentiment de progression dans les échelons, similaire à un pilote de course dans la vraie vie. C’est d’ailleurs sur ce point que le jeu montre ses limites. On remarque que le créateur semble vouloir apporter un côté réaliste aux courses de par la progression ainsi que le gameplay qui consiste seulement à courir contre d’autres pilotes. Cependant, le côté arcade très prononcé ne permet pas de ressentir les sensations que l’on pourrait retrouver dans un vrai jeu de simulation. La vue du dessus ainsi que la physique des véhicules donnent plus l’impression de piloter des voitures télécommandées que des voitures de course.
La direction artistique et la musique viennent, une fois encore, renforcer l’orientation arcade que prend le jeu malgré lui. L’ambiance du jeu est cependant très réussie avec des graphismes dans le style cartoon ainsi qu’une musique tonique qui colle très bien avec le gameplay et qui apportent une dynamique “fun” au jeu. On peut également choisir sa voiture pour un aspect uniquement esthétique n’ayant aucune incidence sur les performances du véhicule mais cela apporte un peu de personnalisation au jeu.
Malheureusement, cette dichotomie entre l’envie certaine de faire un jeu de course orienté sur de vrai Grand Prix et l’ambiance “cartoon” ne fait que desservir le gameplay. On sent que le jeu aurait beaucoup plus à offrir s’il assumait complètement son côté arcade en proposant, par exemple, des items que l’on pourrait acquérir tout au long de la course et qui nous offriraient des bonus ou des malus pour les adversaires.
Un autre axe d’amélioration qui me semble impératif pour offrir au jeu une durée de vie plus importante est l’ajout d’un mode multijoueur. L’intégration de ce système aurait de nombreux avantages, à commencer par le défi et la compétition qui serait ainsi mis en valeur grâce aux interactions entre les joueurs. La possibilité de jouer à plusieurs rendrait aussi le jeu beaucoup plus amusant, que ce soit en ligne contre des inconnus pour l’aspect compétitif ou avec des amis en local.
![Super-Engine-GT-SPEC-1 [Test PC] Super Engine GT Turbo SPEC](https://i0.wp.com/www.gamespew.com/wp-content/uploads/2025/05/Super-Engine-GT-SPEC-1.jpg?ssl=1)
![b282ab3690f7a0048fd60429f9ee8ab0cfd14d33016c0caad9278d01935b0e15 [Test PC] Super Engine GT Turbo SPEC](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/05/b282ab3690f7a0048fd60429f9ee8ab0cfd14d33016c0caad9278d01935b0e15.jpg?resize=750%2C422&ssl=1)
Conclusion : Un jeu de course avec du potentiel
Super Engine GT est donc un jeu de course d’arcade avec des qualités : l’ambiance créée par la direction artistique ainsi que la musique rendent le jeu très agréable. La physique du jeu rappelle celle des premiers jeux de course et se marie bien avec le style du jeu.
Cependant, le jeu ne pousse pas le côté arcade assez loin et reste cantonné aux courses classiques; il n’ose pas se détacher du genre classique qui, certes, fonctionnait à l’époque des premiers jeux mais qui, aujourd’hui, se retrouve dépassé par les jeux de simulation hyperréalistes.
Je pense qu’un système de bonus et malus pourrait rendre le jeu plus amusant et lui offrir un vent de fraîcheur. L’ajout d’un mode multijoueur en local et en ligne est aussi un impératif pour prolonger la durée de vie du jeu.